Anita Blake, Tome 21 : Baiser rebelle

Quand une jeune fille de 15 ans est enlevée par des vampires, c'est Anita Blake, U.S. Marshal, qui est chargée de l'enquête. Mais quand elle retrouve sa trace, elle est confrontée à un phénomène inédit : un groupe de personnes effroyablement ordinaires - enfants, grands-parents, mères de familles - tous récemment transformés et prêts à mourir pour ne pas se soumettre à la hiérarchie vampirique. Mais même les vampires ont leurs croque-mitaines, et Anita est l'un d'entre eux...

En tant que marshal fédéral, Anita Blake a du pain sur la planche. Surtout lorsqu’il s’agit de mener un interrogatoire afin d’obtenir des informations concernant la disparition d’une jeune fille enlevée par un groupe de vampires. Suivant une piste, elle va découvrir que ce groupe de vampires n’aspire qu’à vivre normalement et qu’ils sont fraîchement transformés. Imaginez la surprise d’Anita quand elle apprend que ce groupe préfère mourir, exécuté par ses soins, plutôt que de se soumettre à la hiérarchie vampirique de Saint-Louis et donc d’accepter Jean-Claude, amant d’Anita, comme maître. Comment Anita va-t-elle réussir à gérer cette annonce ? Va-t-elle réussir à jongler entre ses principes moraux et sa situation amoureuse ?

Dans ce dernier tome, Laurell K. Hamilton continue sur la lancée des meilleurs tomes de la série. L’enquête policière est au cœur de l’intrigue. Pour dire, on ne trouve pas une scène de sexe avant le milieu du livre, ce dont on avait perdu l'habitude depuis quelques années. C’en est presque frustrant au fur et à mesure des chapitres de savoir qu’Anita n’a pas encore nourri l’ardeur. Comparée à certains autres tomes, l’histoire ne se déroule que sur quelques jours (trois si mes comptes sont justes). Cependant, la romance reste très présente, car Anita explique à certains de ses collègues qu’elle est polyamoureuse (relations amoureuses multiples). Toutefois, elle recommence à mettre en question les choix qu’elle a faits notamment depuis l’arrivée de Cynric – Sin, son tigre bleu, dans son cercle intime.

Le style d’écriture est toujours autant fluide. On retrouve la même plume que dans les tomes précédents. Les dialogues sont bien présents ce qui contraste bien avec les paragraphes de réflexions internes d’Anita. Malgré le nombre élevé de protagonistes, on sait toujours qui parle ou qui est en action, ce qui est vraiment important pour ne pas que l’on se perde.  

En tant que lectrice, je suis contente que l’auteur ne soit pas retombé dans le schéma de certains de ses tomes où l’enquête policière se retrouvait en second plan. C’est un excellent opus. Je vais peut-être commencer à lire la série en VO.