La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
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Domino
marnie
Elaura
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Votre appréciation du livre
La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
La légende des quatre soldats 1 : Les vertiges de la passion
de Elizabeth Hoyt
Éditions J'ai lu / Collection Aventures et Passions
Sortie le 17 février 2010
Format Poche / 311 Pages / 6,50€
Présentation de l'éditeur :
1764. Riche entrepreneur établi à Boston, Samuel Hartley débarque en Angleterre, officiellement pour affaires. Sous un prétexte futile, il fait en sorte de rencontrer la très distinguée lady Emeline Gordon qui, d'emblée, le regarde avec mépris : quel est donc cet Américain sans-gêne qui, comble du mauvais goût, porte des mocassins ! En réalité, Simon a une arrière-pensée bien précise. Le frère de lady Emeline faisait partie de son régiment massacré par les Indiens à Spinner's Falls. Depuis ce jour funeste, il n'a qu'une obsession : découvrir le traître qui a causé la perte de ses camarades. Et, il en est convaincu, c'est à Londres qu'il le trouvera, grâce à l'entregent de lady Emeline qui va l'introduire dans cette société si fermée. Qu'elle le veuille ou non ! Et même s'il doit heurter sa délicatesse toute britannique...
Avis de Kamana :
Entre conte et romance historique, Elizabeth Hoyt jongle sur plusieurs tableaux. D’un côté nous suivons une légende, celle d’un des quatre soldats, et de l’autre nous accompagnons Samuel Hartley dans sa quête de vérité mais aussi de conquête amoureuse. Il aura fort à faire avec l’indomptable Lady Emeline Gordon qui n’apprécie guère ses manières mais qui est tout de même emplie de curiosité pour cet étranger.
En ce milieu de 18ème siècle, les valeurs morales, les traditions et surtout le poids de la bienséance et des coutumes aristocratiques anglaises ne laissent aucune chance aux valeurs puritaines du nouveau monde, où la grandeur d’un homme se mesure sur ce qu’il a su faire de sa vie et non du rang que lui confère sa naissance !
La fraîcheur de cette romance se situe essentiellement entre les intéractions de deux personnages principaux. Les dialogues entre Samuel et Emeline sont exquis, savoureux car entre leurs dires et leurs pensées un fossé est creusé.
Leurs rencontres deviennent des jeux dangereux mais si intenses, si voluptueux, si barbares qu’on en redemande. Car sous le plume de l’auteur chaque souffle, chaque millimètre de peau chauffée par la passion se ressent à en devenir presque génant !
L’intrigue sur le traîte qui a sévi lors de la bataille de Spinner’s Falls est présente mais passe en second plan face à la dualité de caractères et de vision de la vie de nos protagonistes. Tout fini par touner autour d’eux mais pour notre plus grand bonheur.
L’auteur nous laisse envisager une suite croustillante car nous devinons qui seront les prochains acteurs de deuxième tome et comme nous les avons suivi tout le long de ce prmier opus comme personnages secondaires permanents, nous connaissons un peu leurs carcatères mais encore une fois Elizabeth Hoyt a su laisser un voile de mystère quant à leurs blessures internes.
Une première histoire réussie et tout simplement divine et qui nous laisse présager trois autres tomes tout aussi savoureux, sulfureux !
Avis de Domino :
Lassées du héros, qui tel le Rocher de Gibraltar, affronte sans sourciller les désastres de la vie mais sans pour autant soupirer à un héros fragile ? Soyez heureuses, le héros traumatisé est fait pour vous
et il débarque en force dans la nouvelle série d’Elizabeth Hoyt, La légende des Quatre Soldats !
Ce nouveau roman d’Elizabeth Hoyt ouvre un cycle dont le fil conducteur est un massacre survenu quelques années auparavant en Amérique à Spinner’s Falls lors de la guerre qui opposa français et anglais. Un régiment est tombé dans une embuscade où il a été décimé. Les rares survivants ont longtemps cru que ce tragique évènement était dû au hasard mais l’un d’entre eux découvre qu’ils ont été trahis et se lance à la poursuite du traitre.
Ce premier roman met en scène Sam, un riche négociant américain venu en Angleterre chercher réponses et vengeance et Emeline, une jeune lady incarnation de l’aristocratie anglaise. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, ni à se fréquenter et encore moins à ressentir quelque attirance l’un envers l’autre mais dès que leurs regards s’accrochent, le désir flambe entre eux.
Le roman pourrait se réduire à cela, comment deux êtres que tout sépare se retrouvent entraînés dans une relation aussi passionnée que dévastatrice. Aux antipodes l’un de l’autre et pourtant incapables de vivre l’un sans l’autre. De nouveau, le combat du cœur contre la raison, une énième variation de l’adage le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Mais Elizabeth Hoyt n’est pas une nouvelle dame de la romance pour rien. Elle dépasse la trame classique des extrêmes qui s’attirent en proposant une intrigue originale et complexe.
Emeline semble avoir tout pour elle : la jeunesse, la richesse, la position et pourtant la vie ne l’a pas épargnée et c’est une femme blessée, hantée par des questions restées sans réponse. Après la mort de son mari, emporté trop jeune, puis de son père et de son frère, tué dans le massacre de Spinner’sFalls, elle est restée seule avec son jeune fils et une tante âgée. Si extérieurement, elle semble assumer avec dignité les coups du sort, intérieurement elle est dévastée.
Il en va de même pour Sam. Il offre le visage d’un homme à qui la vie a souri et qui a réussi alors que comme ses camarades de combat, il est resté traumatisé par le massacre de Spinner’s Falls. La grande originalité d’Elizabeth Hoyt est d’offrir un héros non pas invincible, se riant des expériences les plus effrayantes mais au contraire un homme hanté par des images d’horreur et habité par un profond sentiment de culpabilité. Aujourd’hui on dirait que Sam souffre d’un syndrome post traumatique de stress, affection dont nombre de soldats rentrés du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan sont atteints. Utilisé dans le roman d’Elizabeth Hoyt, cela donne lieu à des scènes d’une très grande intensité dramatique et de charge émotionnelle. Ici, le héros vacille sur son piédestal et redevient un petit garçon apeuré.
Le roman entrelace habilement l’histoire d’amour passionnée, les doutes qui habitent les héros mais aussi les cauchemars et les regrets qui hantent Sam. Le roman est déchirant à souhait, oscillant en permanence sur le fil étroit du mélodrame sans jamais verser dans un pathos de mauvais aloi.
Il serait facile en effet de basculer dans la sensiblerie, mais le style tout en retenue, parfois même un peu froid d’Elizabeth Hoyt lui permet d’éviter cet écueil.
Ce premier roman est une mise en bouche qui augure bien de la suite et c’est avec beaucoup d’impatience qu’on attendra le second prévu pour le mois d’avril.
Avis de Kamana :
Entre conte et romance historique, Elizabeth Hoyt jongle sur plusieurs tableaux. D’un côté nous suivons une légende, celle d’un des quatre soldats, et de l’autre nous accompagnons Samuel Hartley dans sa quête de vérité mais aussi de conquête amoureuse. Il aura fort à faire avec l’indomptable Lady Emeline Gordon qui n’apprécie guère ses manières mais qui est tout de même emplie de curiosité pour cet étranger.
En ce milieu de 18ème siècle, les valeurs morales, les traditions et surtout le poids de la bienséance et des coutumes aristocratiques anglaises ne laissent aucune chance aux valeurs puritaines du nouveau monde, où la grandeur d’un homme se mesure sur ce qu’il a su faire de sa vie et non du rang que lui confère sa naissance !
La fraîcheur de cette romance se situe essentiellement entre les intéractions de deux personnages principaux. Les dialogues entre Samuel et Emeline sont exquis, savoureux car entre leurs dires et leurs pensées un fossé est creusé.
Leurs rencontres deviennent des jeux dangereux mais si intenses, si voluptueux, si barbares qu’on en redemande. Car sous le plume de l’auteur chaque souffle, chaque millimètre de peau chauffée par la passion se ressent à en devenir presque génant !
L’intrigue sur le traîte qui a sévi lors de la bataille de Spinner’s Falls est présente mais passe en second plan face à la dualité de caractères et de vision de la vie de nos protagonistes. Tout fini par touner autour d’eux mais pour notre plus grand bonheur.
L’auteur nous laisse envisager une suite croustillante car nous devinons qui seront les prochains acteurs de deuxième tome et comme nous les avons suivi tout le long de ce prmier opus comme personnages secondaires permanents, nous connaissons un peu leurs carcatères mais encore une fois Elizabeth Hoyt a su laisser un voile de mystère quant à leurs blessures internes.
Une première histoire réussie et tout simplement divine et qui nous laisse présager trois autres tomes tout aussi savoureux, sulfureux !
Avis de Domino :
Lassées du héros, qui tel le Rocher de Gibraltar, affronte sans sourciller les désastres de la vie mais sans pour autant soupirer à un héros fragile ? Soyez heureuses, le héros traumatisé est fait pour vous
et il débarque en force dans la nouvelle série d’Elizabeth Hoyt, La légende des Quatre Soldats !
Ce nouveau roman d’Elizabeth Hoyt ouvre un cycle dont le fil conducteur est un massacre survenu quelques années auparavant en Amérique à Spinner’s Falls lors de la guerre qui opposa français et anglais. Un régiment est tombé dans une embuscade où il a été décimé. Les rares survivants ont longtemps cru que ce tragique évènement était dû au hasard mais l’un d’entre eux découvre qu’ils ont été trahis et se lance à la poursuite du traitre.
Ce premier roman met en scène Sam, un riche négociant américain venu en Angleterre chercher réponses et vengeance et Emeline, une jeune lady incarnation de l’aristocratie anglaise. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, ni à se fréquenter et encore moins à ressentir quelque attirance l’un envers l’autre mais dès que leurs regards s’accrochent, le désir flambe entre eux.
Le roman pourrait se réduire à cela, comment deux êtres que tout sépare se retrouvent entraînés dans une relation aussi passionnée que dévastatrice. Aux antipodes l’un de l’autre et pourtant incapables de vivre l’un sans l’autre. De nouveau, le combat du cœur contre la raison, une énième variation de l’adage le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Mais Elizabeth Hoyt n’est pas une nouvelle dame de la romance pour rien. Elle dépasse la trame classique des extrêmes qui s’attirent en proposant une intrigue originale et complexe.
Emeline semble avoir tout pour elle : la jeunesse, la richesse, la position et pourtant la vie ne l’a pas épargnée et c’est une femme blessée, hantée par des questions restées sans réponse. Après la mort de son mari, emporté trop jeune, puis de son père et de son frère, tué dans le massacre de Spinner’sFalls, elle est restée seule avec son jeune fils et une tante âgée. Si extérieurement, elle semble assumer avec dignité les coups du sort, intérieurement elle est dévastée.
Il en va de même pour Sam. Il offre le visage d’un homme à qui la vie a souri et qui a réussi alors que comme ses camarades de combat, il est resté traumatisé par le massacre de Spinner’s Falls. La grande originalité d’Elizabeth Hoyt est d’offrir un héros non pas invincible, se riant des expériences les plus effrayantes mais au contraire un homme hanté par des images d’horreur et habité par un profond sentiment de culpabilité. Aujourd’hui on dirait que Sam souffre d’un syndrome post traumatique de stress, affection dont nombre de soldats rentrés du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan sont atteints. Utilisé dans le roman d’Elizabeth Hoyt, cela donne lieu à des scènes d’une très grande intensité dramatique et de charge émotionnelle. Ici, le héros vacille sur son piédestal et redevient un petit garçon apeuré.
Le roman entrelace habilement l’histoire d’amour passionnée, les doutes qui habitent les héros mais aussi les cauchemars et les regrets qui hantent Sam. Le roman est déchirant à souhait, oscillant en permanence sur le fil étroit du mélodrame sans jamais verser dans un pathos de mauvais aloi.
Il serait facile en effet de basculer dans la sensiblerie, mais le style tout en retenue, parfois même un peu froid d’Elizabeth Hoyt lui permet d’éviter cet écueil.
Ce premier roman est une mise en bouche qui augure bien de la suite et c’est avec beaucoup d’impatience qu’on attendra le second prévu pour le mois d’avril.
Dernière édition par Elaura le Lun 28 Juin 2010 - 5:41, édité 4 fois
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
je l'ai terminé cette nuit ! je dois taper la critique ce soir, excellent ce bouquin... Calli m'a montré une critique qui parlait du manque d'originalité de l'histoire, alors là je ricane sévère ! Hoyt a des petites trouvailles qui apportent tout le sel et le piquant !
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
C'est tout le problème avec certaines critiques que j'ai pu lire sur Hoyt (avec sa série Les trois princes), ou d'autres (Kay Stockham par exemple), dés que ça sort un brin des shémas habituels, ça ne plait pas.
Je suis une inconditionnelle de Hoyt, je suis certaine que ça va me plaire (je l'ai bientôt, je vais me précipiter dessus dés reception)
Je suis une inconditionnelle de Hoyt, je suis certaine que ça va me plaire (je l'ai bientôt, je vais me précipiter dessus dés reception)
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
http://www.onirik.net/spip.php?article9042
Avis de Purdey ^^
Avis de Purdey ^^
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
elle m'a battue au poteau, elle l'a terminée hier pendant le match avant moi, pendant qu'on regardait les messieurs muscles... j'avoue avoir plus regardé le match que bosser et j'ai finalement terminé après...
Bon je suis d'accord avec elle !
Bon je suis d'accord avec elle !
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
Mon avis :
Lassées du héros, qui tel le Rocher de Gibraltar, affronte sans sourciller les désastres de la vie mais sans pour autant soupirer à un héros fragile ? Soyez heureuses, le héros traumatisé est fait pour vous et il débarque en force dans la nouvelle série d’Elizabeth Hoyt, La légende des Quatre Soldats !
Ce nouveau roman d’Elizabeth Hoyt ouvre un cycle dont le fil conducteur est un massacre survenu quelques années auparavant en Amérique à Spinner’s Falls lors de la guerre qui opposa français et anglais. Un régiment est tombé dans une embuscade où il a été décimé. Les rares survivants ont longtemps cru que ce tragique évènement était dû au hasard mais l’un d’entre eux découvre qu’ils ont été trahis et se lance à la poursuite du traitre.
Ce premier roman met en scène Sam, un riche négociant américain venu en Angleterre chercher réponses et vengeance et Emeline, une jeune lady incarnation de l’aristocratie anglaise. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, ni à se fréquenter et encore moins à ressentir quelque attirance l’un envers l’autre mais dès que leurs regards s’accrochent, le désir flambe entre eux.
Le roman pourrait se réduire à cela, comment deux êtres que tout sépare se retrouvent entraînés dans une relation aussi passionnée que dévastatrice. Aux antipodes l’un de l’autre et pourtant incapables de vivre l’un sans l’autre. De nouveau, le combat du cœur contre la raison, une énième variation de l’adage le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Mais Elizabeth Hoyt n’est pas une nouvelle dame de la romance pour rien. Elle dépasse la trame classique des extrêmes qui s’attirent en proposant une intrigue originale et complexe.
Emeline semble avoir tout pour elle : la jeunesse, la richesse, la position et pourtant la vie ne l’a pas épargnée et c’est une femme blessée, hantée par des questions restées sans réponse. Après la mort de son mari, emporté trop jeune, puis de son père et de son frère, tué dans le massacre de Spinner’sFalls, elle est restée seule avec son jeune fils et une tante âgée. Si extérieurement, elle semble assumer avec dignité les coups du sort, intérieurement elle est dévastée.
Il en va de même pour Sam. Il offre le visage d’un homme à qui la vie a souri et qui a réussi alors que comme ses camarades de combat, il est resté traumatisé par le massacre de Spinner’s Falls. La grande originalité d’Elizabeth Hoyt est d’offrir un héros non pas invincible, se riant des expériences les plus effrayantes mais au contraire un homme hanté par des images d’horreur et habité par un profond sentiment de culpabilité. Aujourd’hui on dirait que Sam souffre d’un syndrome post traumatique de stress, affection dont nombre de soldats rentrés du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan sont atteints. Utilisé dans le roman d’Elizabeth Hoyt, cela donne lieu à des scènes d’une très grande intensité dramatique et de charge émotionnelle. Ici, le héros vacille sur son piédestal et redevient un petit garçon apeuré.
Le roman entrelace habilement l’histoire d’amour passionnée, les doutes qui habitent les héros mais aussi les cauchemars et les regrets qui hantent Sam. Le roman est déchirant à souhait, oscillant en permanence sur le fil étroit du mélodrame sans jamais verser dans un pathos de mauvais aloi. Il serait facile en effet de basculer dans la sensiblerie, mais le style tout en retenue, parfois même un peu froid d’Elizabeth Hoyt lui permet d’éviter cet écueil.
Ce premier roman est une mise en bouche qui augure bien de la suite et c’est avec beaucoup d’impatience qu’on attendra le second prévu pour le mois d’avril.
Lassées du héros, qui tel le Rocher de Gibraltar, affronte sans sourciller les désastres de la vie mais sans pour autant soupirer à un héros fragile ? Soyez heureuses, le héros traumatisé est fait pour vous et il débarque en force dans la nouvelle série d’Elizabeth Hoyt, La légende des Quatre Soldats !
Ce nouveau roman d’Elizabeth Hoyt ouvre un cycle dont le fil conducteur est un massacre survenu quelques années auparavant en Amérique à Spinner’s Falls lors de la guerre qui opposa français et anglais. Un régiment est tombé dans une embuscade où il a été décimé. Les rares survivants ont longtemps cru que ce tragique évènement était dû au hasard mais l’un d’entre eux découvre qu’ils ont été trahis et se lance à la poursuite du traitre.
Ce premier roman met en scène Sam, un riche négociant américain venu en Angleterre chercher réponses et vengeance et Emeline, une jeune lady incarnation de l’aristocratie anglaise. Rien ne les prédestinait à se rencontrer, ni à se fréquenter et encore moins à ressentir quelque attirance l’un envers l’autre mais dès que leurs regards s’accrochent, le désir flambe entre eux.
Le roman pourrait se réduire à cela, comment deux êtres que tout sépare se retrouvent entraînés dans une relation aussi passionnée que dévastatrice. Aux antipodes l’un de l’autre et pourtant incapables de vivre l’un sans l’autre. De nouveau, le combat du cœur contre la raison, une énième variation de l’adage le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. Mais Elizabeth Hoyt n’est pas une nouvelle dame de la romance pour rien. Elle dépasse la trame classique des extrêmes qui s’attirent en proposant une intrigue originale et complexe.
Emeline semble avoir tout pour elle : la jeunesse, la richesse, la position et pourtant la vie ne l’a pas épargnée et c’est une femme blessée, hantée par des questions restées sans réponse. Après la mort de son mari, emporté trop jeune, puis de son père et de son frère, tué dans le massacre de Spinner’sFalls, elle est restée seule avec son jeune fils et une tante âgée. Si extérieurement, elle semble assumer avec dignité les coups du sort, intérieurement elle est dévastée.
Il en va de même pour Sam. Il offre le visage d’un homme à qui la vie a souri et qui a réussi alors que comme ses camarades de combat, il est resté traumatisé par le massacre de Spinner’s Falls. La grande originalité d’Elizabeth Hoyt est d’offrir un héros non pas invincible, se riant des expériences les plus effrayantes mais au contraire un homme hanté par des images d’horreur et habité par un profond sentiment de culpabilité. Aujourd’hui on dirait que Sam souffre d’un syndrome post traumatique de stress, affection dont nombre de soldats rentrés du Vietnam, d’Irak ou d’Afghanistan sont atteints. Utilisé dans le roman d’Elizabeth Hoyt, cela donne lieu à des scènes d’une très grande intensité dramatique et de charge émotionnelle. Ici, le héros vacille sur son piédestal et redevient un petit garçon apeuré.
Le roman entrelace habilement l’histoire d’amour passionnée, les doutes qui habitent les héros mais aussi les cauchemars et les regrets qui hantent Sam. Le roman est déchirant à souhait, oscillant en permanence sur le fil étroit du mélodrame sans jamais verser dans un pathos de mauvais aloi. Il serait facile en effet de basculer dans la sensiblerie, mais le style tout en retenue, parfois même un peu froid d’Elizabeth Hoyt lui permet d’éviter cet écueil.
Ce premier roman est une mise en bouche qui augure bien de la suite et c’est avec beaucoup d’impatience qu’on attendra le second prévu pour le mois d’avril.
Domino- Grand Mage
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Localisation : au milieu des vignes, quelque part dans le Sud Ouest
Date d'inscription : 10/09/2009
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
Merci pour cette belle critique Domino ^^ j'ai envie de jeter sur ce livre corps et âmes mais j'en ai quelques uns à critiquer avant
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
C'est un grand moment et je dois bien avouer qu'en ce moment, J'ai Lu nous gate ! Après le Hoyt, le Kleypas puis le Mary Balogh, c'est vraiment le bonheur absolu pour moi !
Domino- Grand Mage
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Nombre de messages : 6621
Age : 70
Localisation : au milieu des vignes, quelque part dans le Sud Ouest
Date d'inscription : 10/09/2009
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
C'est vrai que J'ai Lu se lache vraiment en ce moment, ce n'est que du plaisir, et les nouvelles parutions à venir le confirment autant chez Aventures et Passions que dans les nouvelles collections (Crépuscule, Promesses) ... bref, de belles heures de lecture en perspectives ^^
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
c'est une bonne bonne bonne trouvaille!
Certains passages sont vraiment très émouvants et l'intrigue est bien faite.
Seul bémol: quand on commence on ne peut plus s'arrêter!
Certains passages sont vraiment très émouvants et l'intrigue est bien faite.
Seul bémol: quand on commence on ne peut plus s'arrêter!
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
Intéressant ce 1er tome mais ce n'est pas mon préféré des 4 !. Il est cependant indispensable si on veut suivre le lien entre les 4 romans.
Rochelle- Rôdeur
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Date d'inscription : 25/10/2010
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
Mon premier "Elizabeth Hoyt" et j'ai adoré !
Une fois commencé impossible de le lâcher ! Une histoire d'amour passionnelle, des passages émouvants, des passages coquins ( sacrément endurant ce Sam ! lol),
une intrigue qui donne envie de savoir la suite...bref un coup de coeur pour moi !
Aprés j'hésite un peu à me commander le reste de la saga car les commentaires ont l'air moins élogieux pour la suite .
Une fois commencé impossible de le lâcher ! Une histoire d'amour passionnelle, des passages émouvants, des passages coquins ( sacrément endurant ce Sam ! lol),
une intrigue qui donne envie de savoir la suite...bref un coup de coeur pour moi !
Aprés j'hésite un peu à me commander le reste de la saga car les commentaires ont l'air moins élogieux pour la suite .
soso18- Grand Mage
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Nombre de messages : 929
Age : 44
Date d'inscription : 17/12/2010
Re: La légende des quatre soldats - 1 : Les vertiges de la passion
l'histoire est bien, mais sans plus. ou est la passion? les "romans aventures et passions" ne sont plus comme ceux d'avant: attirance ravageuse, sexe, contradiction, bataille, rédition, rebataille...
certe il y a une attirance, mais sans plus; entre eux nul passion. l'histoire est intéressante mais pas dans cette catégorie
certe il y a une attirance, mais sans plus; entre eux nul passion. l'histoire est intéressante mais pas dans cette catégorie
annabella- Apprenti sorcier
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Nombre de messages : 138
Age : 40
Date d'inscription : 15/11/2011
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