les fruits du mensonge

Présentation de l'éditeur :

Par amour, JT est allé très loin. Il a accepté de rompre avec sa famille pour couvrir le secret de Hailey, la jeune fille qu’il adorait, et endosser la paternité du bébé qu’elle portait — le bébé d’un autre, un homme marié dont Hailey refusait d’avouer le nom. Puis, parce que rien ne le retenait plus sur place, JT a quitté la région afin d’aller se construire, ailleurs, une vie bien à lui. Quant à Hailey — demeurée prisonnière de son mensonge, de peur de mettre en danger l’équilibre de son enfant —, elle n’a jamais cessé de redouter le moment, inévitable, où la vérité reviendrait frapper à sa porte et l’obliger à revoir JT et tout dévoiler. Ce moment est-il venu ? Alors que rien n’annonçait si vite son retour, JT rentre assister à l’enterrement de sa mère, et la petite Olivia, certaine de rencontrer son vrai père, a décidé de se rendre coûte que coûte aux funérailles…

Mon avis :


Voilà une romance qui s’annonçait très prometteuse au départ. Une trame intéressante, des personnages originaux non dénués d’humour, un contexte sympathique, mais voilà, l’enthousiasme du début retombe comme un soufflé après les 100 premières pages.

Le questionnement incessant de l’héroïne face à son mensonge finit par nous fatiguer. En effet Hailey a menti sur la paternité de sa fille à sa famille et à l’ensemble des habitants de sa petite ville et, quinze ans après la naissance d’Olivia, elle n’a toujours pas rétabli la vérité.

JT, le papa par omission revient parmi les siens pour l’enterrement de sa mère et apprend qu’il est toujours le prétendu père de l’adolescente. S’ensuivent alors explications compliquées sur les intentions de chacun, règlement de vieux comptes et interrogations sur l’attirance réciproque qu’ils éprouvent toujours l’un pour l’autre, même après toutes ces années.

Cela aurait pu être touchant, mais malheureusement, la sauce ne prend pas. On s’ennuie et au final, c’est l’intrigue secondaire autour de JT et de son père qui finira par retenir toute notre attention.

Dommage !