Glyphes

Glyphes
de Paul McAuley

Editions Livre de Poche

Sortie le 15 septembre 2010
599 pages / 8€

Alfie Flowers, un photographe, entrevoit un graffiti sur la vitrine d'un restaurant jamaïcain et se souvient d'un épisode douloureux de son enfance. Après la mort de son grand-père, il avait exploré son bureau et découvert un rouleau de papier porteur d'un dessin énigmatique. Depuis il souffre d'une forme mineure d'épilepsie que rien n'a pu guérir. Quelles sont ces formes, des glyphes, qui ont le pouvoir de fasciner et de contrôler le cerveau humain ? Et d'où peut bien venir l'auteur du graffiti signé Morph ? Mais il n'est pas le seul lancé à la poursuite de Morph. La puissance des glyphes suscite bien des convoitises du côté de services spéciaux comme d'entreprises. Alfie Flowers, au péril de sa vie, devra aller chercher des réponses dans le nord de l'Irak, là où son grand-père avait mené des recherches archéologiques, et sonder des rites plus anciens que l'Histoire. Par l'auteur des Diables blancs, un étonnant thriller qui mêle espionnage et science.

Biographie de l'auteur

Paul James McAuley (né le 23 avril 1955) est un botaniste britannique, auteur de science-fiction maintes fois récompensé, qui se définit lui-même comme accro à la science.

Avis de Dirty Harry

Suite au succès planétaire des opus de Dan Brown, les éditeurs ont bien compris tout le parti qu'ils pouvaient tirer du filon de l'ésotérisme et du paranormal. Glyphes de Paul Mc Auley arrive donc à la suite de nombres de bouquins, parmi lesquels le pire côtoie le meilleur. Il faut bien dire que cette histoire de chamans préhistoriques développant le contrôle psychologique en combinant la fumette d'une herbe hallucinogène et de motifs hypnotiques (comme on dit chez Ricard = six volumes d'herbes pour un volume d'hypnose) n'est pas très crédible. Reste une histoire pas trop mal ficelée qui lorgne sur Indiana Jones façon "Dernière Croisade" avec en final un safari dans l'Irak perturbé d'aujourd'hui.

Le comité de lecture du Livre de Poche a d'ailleurs du être perturbé par l’ambiguïté du récit, au point de classer, ce qui avait tout du thriller dans la série Science-Fiction.