L'oeil de Diderot
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Votre appréciation du livre
L'oeil de Diderot
L'oeil de Diderot
de Hubert Prolongeau
Éditions du Masque
Collection Labyrinthes
Sortie le 6 octobre 2010
Format broché / 220 pages / Prix 7€
Présentation de l'éditeur
Il est bien difficile en ce XVIIIe siècle, dit des « Lumières », de vouloir à tout prix éclairer les esprits. Denis Diderot, qui met la dernière main à son Encyclopédie, ne se décourage pas malgré la défection de d’Alembert qui le laisse bien seul face à une lourde tâche.
Et cette soudaine solitude n’est pas le moindre de ses soucis : le pouvoir, qui veut maintenir le bon peuple dans l’ignorance, a interdit l’ouvrage.
Diderot se voit contraint d’écrire en cachette et de faire imprimer l’ouvrage dans la clandestinité. En dépit de toutes les précautions dont il entoure l’œuvre de sa vie, le grand philosophe n’est pas à l’abri puisque ceux qui veulent l’empêcher de s’exprimer ne reculent devant rien… Et cette fois, c’est l’imprimeur qui vient d’être retrouvé assassiné !
Biographie de l'auteur
Journaliste, Hubert Prolongeau est né en 1962 à Bordeaux et a suivi des études de droit. Il collabore régulièrement comme grand reporter à plusieurs journaux : Le Monde, Le Monde diplomatique, Le Monde Magazine, Télérama, Le Nouvel Observateur... Il est aussi l’auteur de plusieurs romans et documents.
Avis de Domino
Faire d'une icône de la philosophie le héros d'un roman policier était une gageure et un pari risqué. Certains noms dans l'imaginaire du lecteur renvoient à des images figées et certes pas à des êtres de chair et de sang, capables de passions fort humaines. Hubert Prolongeau dans L'œil de Diderot s'est risqué à cet exercice périlleux et à vrai dire le résultat n'est guère concluant.
Si l'intrigue policière en elle-même est plutôt astucieuse et bien remontée, le Paris du 18ème siècle fort bien évoqué et fourmillant de détails , l'ensemble reste pesant. Le roman ne compte que 190 pages mais elles paraissent interminables. L'action qui apparaît fort décousue traîne en longueur, prise en étau entre les doutes, les peurs de Diderot, ses déambulations, ses rencontres avec ses amis d'hier et du moment ainsi que ses mésaventures.
La description fort minutieuse du Paris de l'époque ainsi que le quotidien de Diderot ou de ses contemporains sauve pour un temps le roman…pour peu que la période passionne ou que l'on possède le bagage culturel pour l'apprécier.
Cependant, la sauce ne prend pas. Il manque quelque chose qui retienne l'attention. Est-ce la distance trop grande entre le Diderot tel qu'on l'imagine et le Diderot dépeint dans le roman ? Est-ce ce mélange d'érudition extrême et la trivialité de certaines scènes ? Toujours est-il qu'on peine à se passionner pour cette histoire et ce ne sont pas les discussions sur l'Art et le Beau qui rendent le roman plus digeste.
Et cette soudaine solitude n’est pas le moindre de ses soucis : le pouvoir, qui veut maintenir le bon peuple dans l’ignorance, a interdit l’ouvrage.
Diderot se voit contraint d’écrire en cachette et de faire imprimer l’ouvrage dans la clandestinité. En dépit de toutes les précautions dont il entoure l’œuvre de sa vie, le grand philosophe n’est pas à l’abri puisque ceux qui veulent l’empêcher de s’exprimer ne reculent devant rien… Et cette fois, c’est l’imprimeur qui vient d’être retrouvé assassiné !
Biographie de l'auteur
Journaliste, Hubert Prolongeau est né en 1962 à Bordeaux et a suivi des études de droit. Il collabore régulièrement comme grand reporter à plusieurs journaux : Le Monde, Le Monde diplomatique, Le Monde Magazine, Télérama, Le Nouvel Observateur... Il est aussi l’auteur de plusieurs romans et documents.
Avis de Domino
Faire d'une icône de la philosophie le héros d'un roman policier était une gageure et un pari risqué. Certains noms dans l'imaginaire du lecteur renvoient à des images figées et certes pas à des êtres de chair et de sang, capables de passions fort humaines. Hubert Prolongeau dans L'œil de Diderot s'est risqué à cet exercice périlleux et à vrai dire le résultat n'est guère concluant.
Si l'intrigue policière en elle-même est plutôt astucieuse et bien remontée, le Paris du 18ème siècle fort bien évoqué et fourmillant de détails , l'ensemble reste pesant. Le roman ne compte que 190 pages mais elles paraissent interminables. L'action qui apparaît fort décousue traîne en longueur, prise en étau entre les doutes, les peurs de Diderot, ses déambulations, ses rencontres avec ses amis d'hier et du moment ainsi que ses mésaventures.
La description fort minutieuse du Paris de l'époque ainsi que le quotidien de Diderot ou de ses contemporains sauve pour un temps le roman…pour peu que la période passionne ou que l'on possède le bagage culturel pour l'apprécier.
Cependant, la sauce ne prend pas. Il manque quelque chose qui retienne l'attention. Est-ce la distance trop grande entre le Diderot tel qu'on l'imagine et le Diderot dépeint dans le roman ? Est-ce ce mélange d'érudition extrême et la trivialité de certaines scènes ? Toujours est-il qu'on peine à se passionner pour cette histoire et ce ne sont pas les discussions sur l'Art et le Beau qui rendent le roman plus digeste.
Domino- Grand Mage
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