Trilogie des Plaisirs, tome 1 : Passion d'une nuit d'été

Sur le point de faire ses débuts dans le monde, Charlotte Calverstill quitte Londres pour un court séjour à la campagne, chez son amie Julia. Exténuées par d'interminables leçons de maintien, toutes deux sont bien décidées à profiter de ces quelques jours de liberté. Julia suggère donc de se rendre au bal masqué de Stuart Hill. Ces réjouissances populaires sont quelque peu inconvenantes pour des jeunes filles de la bonne société mais, sous leurs dominos, personne ne pourra les identifier. Charlotte n'avait certes pas prémédité de perdre son innocence ce soir-là. C'est pourtant ce qui advient dans les jardins où l'entraîne un bel inconnu. La voilà irrémédiablement compromise... Tait pis pour les projets de mariage, elle restera célibataire ! Trois ans plus tard, Charlotte reconnaît son amant d'un soir en la personne d'Alexander, duc de Sheffield...

Une très bonne idée de la part des Editions J’ai Lu de rééditer cette superbe trilogie.
Nous démarrons donc avec Passion d’une nuit d’été, une romance belle mais un peu compliquée.
Nos héros, Charlotte et Alexandre, sont certes faits l’un pour l’autre, mais ont bien du mal à se l’avouer.
Charlotte est une jeune femme enjouée, qui lors d’un bal masqué, se laisse séduire par un jeune homme dont elle ignore tout. Celui-ci est un séducteur et va de bal en bal avec son frère.
Trois ans plus tard, elle est devenue la coqueluche de Londres et son séducteur, Alexandre, Duc de Sheffield, a bien changé. Après trois années passées loin de Londres, il rentre au pays avec une petite fille et se met alors en tête de lui chercher une mère.
Si Charlotte se souvient de leur rencontre, Alexandre, lui, l’a manifestement oubliée et leurs retrouvailles vont donc être remplies de non-dits et de secrets. Et ce sont ces secrets qui mettront à mal leur amour car Alexandre est un homme qui manque de confiance en lui, il vit dans le passé et ce qu’il prend pour une trahison de sa femme ne va pas l’aider à avancer et à laisser une chance à son couple.
Mais si le personnage masculin est parfait (bien que l’on ait envie de le secouer parfois), celui de Charlotte est un peu brouillon. Elle est très changeante et manque parfois de caractère.
La fin est une des plus belles que je n’ai jamais lues et cela remonte le niveau de ce livre qui passionnera les lecteurs mais qui pèche un peu par trop de longueurs.
La suite, Le frisson de minuit, paraîtra le 16 mai 2012.