Les chevaliers des Highlands, Tome 2 : Le faucon

Au début du XIVe siècle, un marin écossais, Erik McSorley sauve une jeune gouvernante, Ellie, de la noyade. En réalité, elle est la fille d'un puissant noble d'Irlande et se nomme Elyne de Burgh. Elle veut prouver que les charmes du jeune homme ne la troublent pas.

Spoiler:

Comme c'est agréable d'ouvrir un livre et de savoir, avant même de tourner la première page, que l'on va partir pour un merveilleux voyage. Les livres de Monica McCarty sont de ceux-là et on en savoure toutes les pages.

Après avoir lu l'histoire du Chef, c'est avec plaisir que nous avons suivi celle du Faucon. Charmeur incorrigible, navigateur chevronné, Erik MacSorley, dit le Faucon, est un homme fascinant. Aucune femme, ni aucune mer ne lui résiste. Il est imbattable... jusqu'à ce qu'il rencontre Ellie. Cette jeune femme, qui se dit gouvernante, ne se laisse pas avoir par ses tentatives de séduction. Enfin, elle est insensible jusqu'à un certain point.

Nous sommes en pleine guerre entre Edouard d'Angleterre et Robert Bruce, roi d'Écosse. Et quoi de mieux qu'un pirate pour mener des batailles de piraterie. Les talents du Faucon sur l'eau lui permettent d'échapper aux galères anglaises et lors d'une mission en Écosse, il se retrouve en charge d'une jeune irlandaise plutôt quelconque. Ne pouvant la ramener à sa famille sans risquer sa vie, il se retrouve obligé de l'emmener avec ses hommes sur une île. Erik n'est pas sans rappeler certains héros de romance : séducteur qui tombe toutes les filles, un talent certain pour détourner l'attention des sujets qui le dérangent et un don pour charmer. Mais face à Ellie, son charme n'opère pas aussi bien que d'habitude. Et elle voit en lui, derrière son masque. C'est très amusant de voir un séducteur se faire prendre dans d'autres filets.

Monica McCarty nous charme une fois de plus avec ses fiers guerriers qui se battent pour une noble cause. Les références historiques, plus ou moins vraies, sont un petit plus dans ses romances. En lisant ces lignes, on se surprend à vouloir partager un peu des aventures de ces pirates intrépides, à pleurer ceux qui sont tombés et à rêver d'un futur plus beau. L'auteur a ce don de nous faire voyager en Écosse sans nous faire quitter notre canapé. Quand on pense qu'il nous reste encore plusieurs tomes avant la fin, on ne regrette qu'une seule chose : de ne pas avoir plus de place pour une nouvelle bibliothèque.