Rebecca Kean Tome 6 : Origines

« Une bande d'illuminés et de créatures magiques fanatiques ont discrètement envahi mon territoire, ma meilleure amie est tombée enceinte (on ne sait comment) de son amant muteur, ma fille est en train de se transformer en "ange de la mort", et je m'apprête à entamer l'un des voyages les plus terrifiants de ma vie... Pas de doutes : j'ai vraiment besoin de vacances ! »

Voilà un livre qui aura été attendu par les fans de la série. Malgré ça (ou à cause de ça), après avoir refermé ce tome 6, le sentiment qui domine est "tout ça pour ça". Rebecca se retrouve dans une nouvelle affaire à résoudre, tout en devant prendre en compte les relations inter-clans, mais rien qui ne transporte le lecteur comme les opus précédents avaient pu le faire.

L'intrigue développée est plutôt intéressante et il est plaisant de voir Rebecca évoluer dans cet univers. Des meurtres violent s'enchainent et une menace gronde contre les clans de Burlington. Là où le livre perd en intérêt c'est avec Rebecca elle-même. Le personnage agace et ses réactions font souvent grincer des dents. Son rôle de Reine des Vikaris et d'Assayim donne l'impression qu'elle dispose de cartes "sortie de prison" qui la tirent de situations difficiles sans réellement la mettre en danger.
Ses relations avec les hommes qui gravitent autour d'elle agacent également et font craindre que Rebecca Kean finisse avec un harem comme un autre personnage féminin de Bit-lit.

Au final, après une attente de trois ans et demi, Origines déçoit. Les personnages que le lecteur a appris à aimer ne passionnent plus et l'intrigue développée donne l'impression d'avoir été résolue par un coup de baguette magique. Quel dommage.