A la cour du Tsar

La princesse Zinovia, a toujours vécu libre comme l'air, au milieu des grands espaces et des chevaux sauvages. Or, la voilà confinée dans un carrosse inconfortable qui file à toute allure vers Moscou. Elle doit être conduite à la cour pour y être mariée à un homme de son rang, choisi par le tsar lui-même.

Mais la route de Moscou est semée d'embûches. La belle Zinovia est enlevée par une horde de brigands. Elle tente de fuir et c'est Tyrone Rycroft, un colonel anglais, qui la sauve et qui demande, pour unique récompense, l'autorisation de la courtiser. Convoitée par tous, du prince au brigand, Zinovia devra apprendre à tirer son épingle du jeu.

L'avis de Kamana :

L’histoire est intéressante mais l’étincelle qui fait que les romans de Kathleen E. Woddiwiss sont des bijoux n’est pas présente dans ce livre. Comme d’habitude l’auteur a eu le sens du descriptif alliant à merveille le décor et l’époque s’attardant sur les détails, du coup donnant de la consistance au récit.

Les personnages sont attachants ou méprisables. Les gentils sont en sucre et les vilains très, très agaçants, leurs rôles sont bien mis en place. Le point négatif est que pour le nombre de pages, on était en droit d’attendre du renouveau dans la personnalité des protagonistes. Mais là : déception !

Le goujat de prince nous soulera tant son discours ne change pas d’un iota, ses lubies sont transparentes et ses intentions prévisibles. Certains personnages très présents au début disparaissent totalement du décor et n’apparaissent qu’à la toute fin avec un retournement de situation qui nous laisse perplexe. Et sans compter que d’autres nous surprendront mais pas forcément positivement.

L’auteur a voulu une fin où tout est bien qui finit bien mais pour y arriver, elle a pris des raccourcis et a modelé l’histoire bizarrement, parfois comme tiré par les cheveux.

Non nous ne sommes pas face au meilleur de l’auteur mais nous apprécions tout de même que J’ai Lu réédite tous les livres depuis le décès de l’écrivain.

Si vous êtes des inconditionnels vous aimerez sûrement, mais sinon vous n’avez pas de raison de vous attarder autant sur ce roman.