Le Royaume des Carpates, tome 1 : le Prince de l'ombre

Bon et bien sans surprise: dévoré et adoré!

J'avoue avoir été un peu perturbée par certaines traductions (exemple: little one qui devient petite, même si c'est correcte je trouve qu'en français ça fait un peu pathétique... et le lifemate qui devient alter ego...) surtout par LA déclaration, la fameuse qu'on va retrouver dans tous les tomes, je trouve qu'elle est magnifique en anglais et qu'elle perd un peu de sa substance une fois traduite mais bon c'est pas grand chose, ça vient surtout du fait que j'ai lu la VO ce qui m'arrive jamais d'habitude

J'ai donc adoré notre petit couple avec un Mickael en mâle très alpha, hyper protecteur, fou amoureux et on peut le dire carrément obsédé (et ce dans tous les sens du terme), on peut en rêver d'un mec comme ça
Notre petite Raven n'est pas en reste, j'ai bien aimé son caractère un peu brut parfois, surtout en ce qui concerne sa liberté de mouvement
L'univers reste passionnant et on découvre déjà certains personnages qui deviendront les héros des futurs tomes, que je dévore déjà en VO!
En bref, je dirai que je suis une grande fan. Je le recommande chaudement (avec un homme sous la main ça passe encore mieux). Vivement le tome 2!

Avis de Domino

Annoncé comme une série des plus prometteuse, Le royaume des Capartes 1- Le prince de l'ombre était attendu avec beaucoup d'impatience. Les lecteurs de la VO ne tarissaient pas d'éloges et promettaient monts et merveilles. Au final, c'est cependant la déception qui domine ainsi que la tentation de murmurer "quoi, tout ça pour ça ?". Le roman est loin d'être mauvais, l'intrigue prenante et les personnages intéressants malgré tout, tout cela a un goût de mille fois lu, de mille fois vu. Les gentils vampires pourchassés, la gentille humaine qui change de bord, le flirt avec les côtés les plus obscurs du moi, les méchants vraiment méchants mais si facilement combattus, tout cela a déjà été exploité et Christine Feehan n'innove guère en la matière.

La relation passionnée entre les deux amants si de prime abord apparaît torride finit par tourner à vide et retombe toujours dans le schéma prévisible de la dispute virant à une scène de sexe mémorable. On est bien content pour l'héroïne mais à la fin le caractère répétitif de l'ensemble finit par lasser.
Le monde des vampires créé par l'auteur n'a rien de particulièrement novateur et n'est qu'un décalque de la relation qui peut exister entre un chef et ses subordonnés, énième variation du thème "au final, le chef a toujours raison…même s'il se trompe !" et bien sûr seule l'héroïne, élément extérieur, est susceptible d'amener le chef à changer d'avis…

Alors me direz-vous, faut-il lire ce roman ? Oui, mais sans en attendre trop. Par ailleurs, comme il est le premier d'une série, on peut espérer que les suivants sauront mieux captiver. L'espoir est permis car paradoxalement quelques personnages secondaires sont la bonne surprise du roman, laissant augurer une suite autrement plus palpitante.

Mais si vous recherchez une relation passionnée liant sang et sexe, il conviendrait que vous lisiez le mémorable roman de Jennifer Armintrout, Le lien du sang, paru dans la collection Best Sellers chez Harlequin. Là attendez-vous à un roman coup de poing, un de ceux qui vous marquent à jamais et qui des années plus tard vous hantent mais vous rendant par là-même peut-être imperméable à Christine Feehan...


Avis de Kamana


Amatrices de mondes obscurs où la passion est intimement liée à de sombres personnages, enigmatiques mais on ne peut plus attirants, voici pour vous ce premier tome d’une longue série de Christine Feehan.

Fort, poignant, ce roman est au paroxysme de ce qui se fait en ce moment dans le domaine du vampirisme, ou plus précisément ici des Seigneurs des Carpates. Les sentiments sont d’une intensité inouïe, nos sens exacerbés. Le lien qui va unir Mikhail Dubrinsky à Raven est d’une beauté effarente, magnifique, fantasmée par nous lectrices du genre. Les personnages sont superbement conçus, avec des caractères originaux et des pouvoirs tout aussi bien imaginés.

L’histoire nous tient dès le début en haleine, nous captivant mais il arrive l’inattendu…la déception !
Pour un roman qui commençait si fort, si bien, la chute est rude. On tente de se raccrocher mais il faut admettre l’inévitable, l’auteur a perdu de son génie en cours de route. Certains passages si délectables au début, deviennent d’une longueur somnolente. Le sexe c’est bien, mais à tout bout de champ ça devient laçant au point que plus aucune sensation n’est ressentie.

Du sang il en est question, des méchants aussi. Le suspens en place est bien amené mais au moment fatidique tout s’écroule ! Les vilains ne sont pas si affreux que ça et on se demande comment des êtres aux pouvoirs si grands n’en viennent pas à bout de suite. Les bagarres n’ont ce nom que parce que l’auteur le dit car la violence à laquelle on était en droit d’attendre n’existe pas.

L’écriture est délectable et Christine Feehan a le don pour transmettre les bonnes sensations, émotions. Par contre, le plus perturbant dans le récit est de savoir qui parle qui ressent ce qu’on lit ! L’auteur fait du saute mouton dans le même paragraphe, passant allégrement de Mikhail à Raven comme si nous étions dans sa tête. C’est bien dommage car par moments nous sommes obligés de relire les deux dernières phrases pour nous situer !

Pour un premier tome, tout est pardonnable ou presque. L’histoire, la situation, le cadre tout est mis en place pour la suite. Et quand on a côtoyé Gregori, ami de Mikhail encore plus sombre et solitaire Seigneur des Carpates, on se dit que le deuxième tome risque d’être savoureux, très savoureux !