Ashton / Rosemoor, Tome 4 : La plus douce des victoires

Il faut bien se marier un jour... Frederick Stoneham, baron de Worthington, est d'accord pour épouser lady Eleanor Ashton. La jeune fille, qu'il a brièvement rencontrée quelques années auparavant, est dépourvue de charme, mais qu'importe ! seule sa dot l'intéresse. Devenu l'époux de cette godiche, il pourra à son aise dilapider son argent et collectionner les maîtresses. Or la jeune fille, blessée par l'attitude humiliante qu'il a eue envers elle quatre ans plus tôt, refuse cette union. Léger détail, elle s'est métamorphosée en une déesse grecque ! Face à cette beauté qui lui tient tête, le débauché comprend qu'il va devoir batailler s'il veut remporter la plus douce des victoires...


Biographie de l'auteur

Kristina Cook : Originaire du sud des États-Unis, elle vit à New York avec son mari et ses deux filles. Après des études d'histoire à l'université de Columbia, elle se consacre à l'écriture. Après Trahison à Mayfair. Un amour trahi, Traîtresse tentation, La plus douce des victoires est le dernier volet des aventures des Rosemoor et des Ashton.


Avis de Molina

Il s’agit du premier livre que je lis de cette auteure. Cette romance est plutôt traditionnelle dans le genre : une jeune femme, Eleanor, se retrouve fiancée à un libertin notoire, Frederick. Lui cache de profondes blessures et se complait dans le rôle qu’il s’est lui-même attribué et elle cache de son mieux les blessures qu’il lui a infligé quelques années auparavant. Comme souvent, l’amour entre eux est intense et chacun la combat autant que possible.

S’il est vrai que l’histoire n’a rien de très original, le thème des libertins ayant été plus que traité par divers auteurs, le récit se laisse lire avec plaisir. L’auteure évitant de tomber dans le caricatural, tant dans les personnages que dans les situations, c’est avec un certain plaisir que le lecteur plonge dans la relation tumultueuse de Frederick et d’Eleanor. Bien évidemment, de nombreux évènements viendront perturber cette histoire d’amour naissante et même s’ils ne sont pas de nature à créer une tension insoutenable, ils ont néanmoins le mérite d’éviter que l’on s’ennuie et que le roman soit trop prévisible.

Les personnages sont relativement attachants, qu’il s’agisse du couple principal ou des personnages secondaires et chacun pourra s’imaginer, l’espace d’un instant, vouloir être l’un ou l’autre des protagonistes.

On peut toutefois noter un certain sentiment de facilité en lisant ce livre. L’impression que l’auteure a, part moment, cédé à la facilité se fait sentir et certains revirements se font trop simplement. Quelques pages en plus auraient parfois permis d’éviter cette impression, de plus ça n’aurait pas vraiment nuit à ce livre qui reste assez léger (seulement 280 pages).

Vous l’aurez compris, La plus douce des victoires reste une romance agréable à lire qui devrait plaire particulièrement aux plus romantiques, mais qui ne deviendra pas la romance de l’année. Il semblerait qu’il fasse partie d’une série, mais la lecture des autres tomes n’est en aucun cas indispensable à la compréhension de l’histoire.