L'insolente de Stannage Park
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Votre appréciation du livre
L'insolente de Stannage Park
L'insolente de Stannage Park
de Julia Quinn
Éditions J'ai Lu
Collection Aventures et Passions
Sortie le 24 août 2011
Format Poche / 384 Pages / Prix 6,90€
Présentation de l'éditeur :
Henriette Barrett se moque des diktats de la bonne société. Elle administre les terres de son vieux tuteur, porte des pantalons et adore son diminutif: Henry. A la mort de son père adoptif son domaine bien-aimé devient la propriété d'un lointain cousin, William Dunford, et elle est prête à tout pour s'en débarrasser. Le jeune homme est lui fermement décidé à transformer cette sauvageonne en jeune fille comme il faut. Au risque qu'elle devienne la coqueluche du Tout-Londres et une redoutable séductrice...
Re: L'insolente de Stannage Park
Tout d’abord, un petit rappel. Le tome 1 (Splendide) mettait en scène Alex, duc d’Ashbourne, et Emma, une jeune américaine. Le tome 2 (qui ne doit pas faire l’objet d’une traduction) concerne Arabelle (la cousine d’Emma) et Lord John Blackwood. Quant à Dunford, le héros de ce roman, il est un des meilleurs amis d’Arabelle.
William Dunford hérite un beau jour du titre de comte de Stannage à la mort d’un cousin très, très éloigné. Ce qu’il ignore, mais va découvrir sur place, c’est qu’il hérite en même temps d’une pupille de vingt ans, Henry (diminutif d’Henriette), un vrai garçon manqué qui dirige le domaine depuis des années et qui n’a aucunement l’intention d’abandonner son autorité à un petit nobliau citadin qui n’a jamais mis les pieds dans une ferme. Elle s’habille comme un homme et n’a pas peur de mettre la main à la patte, quel que soit le travail à faire. Mais ce qui fait le charme d’Henry et va frapper Dunford, c’est sa franchise déroutante et sa candeur rafraîchissante.
Bien entendu, vous l’aurez compris, le tuteur s’éprend rapidement de sa pupille. Mais, dans un sursaut d’honneur, il se refuse à céder à sa passion. Il se décide même à l’emmener à Londres, histoire qu’elle puisse faire ses débuts et se trouver un mari, comme n’importe quelle jeune fille de son âge.
Cette histoire a un goût de déjà-vu... (Bon, je suis peut-être dure vue que Minx date de 1996 et donc il précède techniquement la plupart des AetP actuels). Mais la trame classique du séducteur séduit et du garçon manqué qui, une fois passé une robe digne de ce nom, se transforme en princesse m'a franchement ennuyée, je dois dire.
Le début est prometteur mais je trouve qu'Henry, qui a toujours vécu seule dans sa campagne de Cornouailles, s’habitue bien facilement à la vie londonienne, au faste des bals, à l’attention des hommes, au flirt… et se transforme vite en une petite coquette très sûre d'elle. Les joutes entre Henry et Dunford n'ont pas le piquant de celles d'Emma et Alex et sont même parfois terriblement prévisibles.
Comme Splendide, je dirai que Julia Quinn n'en était qu'à ses débuts (oui oui, Daphné et le Duc ne parut qu'en l'an 2000). J’ai trouvé certains passages un peu survolés tandis que d’autres s’étirent bien trop longuement. Le fait de ne pas avoir lu le tome 2 est aussi quelque peu dérangeant, car l’histoire se déroule peu après le mariage d'Arabelle avec John Blackwood et il y a plusieurs références à leur propre histoire.
Par contre, j'ai retrouvé avec plaisir les personnages secondaires : Alex, Arabelle et Emma, qui apporte de la fraîcheur et de l'humour à l'ensemble. Quant à John Blackwood, il a l’air d’être un héros intéressant et fait regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main.
Bref, une histoire au scénario très classique, sans réelle surprise, mais que les amatrices d'histoire tranquille et de petit canard se transformant en cygne apprécieront probablement.
William Dunford hérite un beau jour du titre de comte de Stannage à la mort d’un cousin très, très éloigné. Ce qu’il ignore, mais va découvrir sur place, c’est qu’il hérite en même temps d’une pupille de vingt ans, Henry (diminutif d’Henriette), un vrai garçon manqué qui dirige le domaine depuis des années et qui n’a aucunement l’intention d’abandonner son autorité à un petit nobliau citadin qui n’a jamais mis les pieds dans une ferme. Elle s’habille comme un homme et n’a pas peur de mettre la main à la patte, quel que soit le travail à faire. Mais ce qui fait le charme d’Henry et va frapper Dunford, c’est sa franchise déroutante et sa candeur rafraîchissante.
Bien entendu, vous l’aurez compris, le tuteur s’éprend rapidement de sa pupille. Mais, dans un sursaut d’honneur, il se refuse à céder à sa passion. Il se décide même à l’emmener à Londres, histoire qu’elle puisse faire ses débuts et se trouver un mari, comme n’importe quelle jeune fille de son âge.
Cette histoire a un goût de déjà-vu... (Bon, je suis peut-être dure vue que Minx date de 1996 et donc il précède techniquement la plupart des AetP actuels). Mais la trame classique du séducteur séduit et du garçon manqué qui, une fois passé une robe digne de ce nom, se transforme en princesse m'a franchement ennuyée, je dois dire.
Le début est prometteur mais je trouve qu'Henry, qui a toujours vécu seule dans sa campagne de Cornouailles, s’habitue bien facilement à la vie londonienne, au faste des bals, à l’attention des hommes, au flirt… et se transforme vite en une petite coquette très sûre d'elle. Les joutes entre Henry et Dunford n'ont pas le piquant de celles d'Emma et Alex et sont même parfois terriblement prévisibles.
Comme Splendide, je dirai que Julia Quinn n'en était qu'à ses débuts (oui oui, Daphné et le Duc ne parut qu'en l'an 2000). J’ai trouvé certains passages un peu survolés tandis que d’autres s’étirent bien trop longuement. Le fait de ne pas avoir lu le tome 2 est aussi quelque peu dérangeant, car l’histoire se déroule peu après le mariage d'Arabelle avec John Blackwood et il y a plusieurs références à leur propre histoire.
Par contre, j'ai retrouvé avec plaisir les personnages secondaires : Alex, Arabelle et Emma, qui apporte de la fraîcheur et de l'humour à l'ensemble. Quant à John Blackwood, il a l’air d’être un héros intéressant et fait regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main.
Bref, une histoire au scénario très classique, sans réelle surprise, mais que les amatrices d'histoire tranquille et de petit canard se transformant en cygne apprécieront probablement.
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