L'Age des dragons, Tome 1 : Bitterwood
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Votre appréciation du livre
L'Age des dragons, Tome 1 : Bitterwood
L'Age des dragons
Tome 1 : Bitterwood
de James Maxey
Éditions Le Pré aux Clercs
Sortie le 8 avril 2010
Broché / 504 pages / 21,80 €
Éditions Pocket
Collection Pocket Science-fiction
Sortie le 11 octobre 2012
Poche / 541 pages / 9,10€
Présentation de l'éditeur :
L'Age des dragons a sonné le glas de l'humanité. Depuis des décennies, les hommes ne sont plus que des esclaves à la merci d'un système féodal cruel.
Bant Bitterwood a consacré sa vie à chasser et tuer les dragons afin de venger sa famille. Sa légende a fait le tour du monde et inquiète depuis toujours le pouvoir en place. Cette fois, pourtant, il a commis un acte qui bouleverse définitivement l'avenir fragile des hommes. Lorsqu'il assassine le fils préféré du roi Albekizan, ce dernier décide d'éradiquer purement et simplement la race humaine. Et dans ce but, il ordonne la construction d'une ville-abattoir où sera exécutée toute la population. Bitterwood, capturé et emprisonné, met tout en oeuvre pour soulever la rébellion.
La lutte s'annonce sanglante. Bitterwood mettra t-il fin à la suprématie des dragons, ou bien ne parviendra t-il qu'à mener les humains à leur perte ?
Une histoire rondement menée qui reflète les tourments de notre époque et traite avec subtilité des thèmes de la guerre et du génocide. D'un rebondissement à l'autre, James Maxey nous entraîne aux côtés de personnages hauts en couleurs dans un monde moins éloigné du notre qu'il n'y parait.
Bant Bitterwood a consacré sa vie à chasser et tuer les dragons afin de venger sa famille. Sa légende a fait le tour du monde et inquiète depuis toujours le pouvoir en place. Cette fois, pourtant, il a commis un acte qui bouleverse définitivement l'avenir fragile des hommes. Lorsqu'il assassine le fils préféré du roi Albekizan, ce dernier décide d'éradiquer purement et simplement la race humaine. Et dans ce but, il ordonne la construction d'une ville-abattoir où sera exécutée toute la population. Bitterwood, capturé et emprisonné, met tout en oeuvre pour soulever la rébellion.
La lutte s'annonce sanglante. Bitterwood mettra t-il fin à la suprématie des dragons, ou bien ne parviendra t-il qu'à mener les humains à leur perte ?
Une histoire rondement menée qui reflète les tourments de notre époque et traite avec subtilité des thèmes de la guerre et du génocide. D'un rebondissement à l'autre, James Maxey nous entraîne aux côtés de personnages hauts en couleurs dans un monde moins éloigné du notre qu'il n'y parait.
Avis de Kamana
Une belle surprise, une découverte surprenante ! Entre dragons tous puissants et humains esclaves réduits à la domesticité voilà un univers qui va ébranler notre façon de penser.
Plaçons déjà le contexte pour comprendre ce roman. Dans ce monde dirigé par le roi Albekizan, les dragons ont la place d’honneur. Au départ, nous ne savons pas exactement où se déroule l’histoire, si c’est sur Terre ou sur un territoire tout droit sorti de l’imagination de l’auteur. Ce que nous apprenons c’est que les limites de ce royaume sont naturelles avec la mer d’un côté et les montagnes de l’autre. La trame se déroule entre l’année 1070 et 1100 A.D. comprenez « âge des dragons », vu qu’ils sont les maîtres incontestés.
Leur race se divise en trois catégories, les Dragons Solaires, les Célestes et les Terrestres. Les premiers, peu nombreux, sont les dirigeants et ont tous les pouvoirs, leur carrure impressionnante intimant le respect. Les seconds ont accès à des statuts privilégiés comme conseillers du roi, savants ou sorciers et les derniers se cantonnant à des postes comme gardes car ils sont privés d’ailes, plus petits et massifs.
Quelque soit leur race, les dragons parlent, ont une intelligence égale à celle des humains. Ce qui est troublant au départ car nous essayons de nous projeter et de les imaginer avec leurs griffes, leurs gueules et la parole en plus dans des situations parfois très proches des nôtres.
De leur côté, les humains sont des esclaves, des domestiques, allant jusqu’au statut d’animaux de compagnie, mais la plupart sont « libres », mais sous le joug de la royauté, obligés de donner la moitié de leurs récoltes, car après tout ce sont les terres d’Albekizan donc tout lui appartient ! La pauvreté, la misère, la saleté sont omniprésentes. La comparaison avec notre moyen-âge s’impose vu le système féodal en place.
Comme dans toute main-mise seigneuriale il existe des opposants. Mis à part quelques courants religieux diamétralement séparés, un seul homme se lève contre Albekizan, Bant Bitterwood. Nous apprendrons petit à petit d’où lui vient cette haine des dragons.
Le jour où il décide de tuer le fils préféré du roi, le monde dans lequel il vit va basculer. Cet acte va sonner le glas de l’humanité mais peut-être pas seulement celui des hommes…
Certains dragons ne vont pas voir d’un bon œil cette extermination, comme Vendevorex, le sorcier du roi et Jandra son humaine domestique. A eux deux avec l’aide de Bitterwood mais aussi d’une poignée d’humains et de dragons ils vont mettre en marche un vent de rébellion.
Dans cet univers nous allons côtoyer des personnages charismatiques, très intéressants. L’auteur s’attarde longuement sur chacun d’eux mais sans aucune longueur. Leurs caractères, leurs spécificités seront intégrés au récit avec pertinence. Nous apprendrons à connaître aussi bien certains humains que quelques dragons. La nature même de ces derniers nous sera révélée en milieu de trame et notre approche première va être très sérieusement remise en question. Nous serons ébranlés par certaines révélations et voilà que ce monde nous apparaîtra sous un tout autre jour… nombres de certitudes vont tomber et notre intérêt va prendre un tout autre aspect. Une soif de connaissance va s’emparer de nous jusqu’au dernier mot de ce livre !
James Maxey a du génie. A peine fini le premier tome que nous voulons la suite. Car oui tout n’est pas fini au contraire ce n’est qu’un commencement. L’auteur joue de sa plume à merveille et tous les noms et lieux, qui au départ pouvaient effrayer, deviennent accessibles, mémorisables très facilement grâce au déroulement de l’histoire et au style d’écriture.
Ce qui était au départ un roman fantasy va se transformer en un tout autre genre : l’anticipation ! Mais chut… en dire plus serait nuire à la beauté de l’œuvre. Ce livre est si riche que pour en parler il faudrait encore s'attarder alors je n'aurais que deux mots à dire : Lisez-le !
Re: L'Age des dragons, Tome 1 : Bitterwood
Une histoire originale et intéressante, un style d'écriture plaisant et une fin grandiose.
Un point cependant me perturbe un peu, c'est le fait que l'auteur a tendance à trop humaniser les dragons. Il parle d'eux comme s'ils étaient des êtres humains.
Bien que l'histoire soit intéressante, je n'ai pas apprécié les personnages humains auxquels j'ai largement préférés les dragons. Enfin deux pour être précise : Vendevorex et Shandrazel.
Bitterwood, le "héros" est un personnage égoïste et pathétique. Loin de ressembler aux héros que l'on connais, les descriptions qui en sont faites le font davantage passer pour un pouilleux qu'autre chose.
Jandra, est une des seuls personnages humains que j'apprécie, bien que son comportement a souvent eu tendance à m'énerver. Bien que forte et courageuse, elle est aussi puérile, et ses mesquineries envers Vendevorex le sont tout autant.
Vendevorex, dragon et sorcier du roi, il est aussi le père adoptif de Jandra. C'est le personnage qui m'a le plus plu. Loin de haïr les humains comme la plupart des dragons, il fait au contraire tout ce qu'il peut pour les sauver de la folie du roi Albekizan.
J'aime aussi beaucoup Shandrazel, le fils ainé du roi, bien qu'il ne soit pas très présent.
Le fait que l'auteur fasse mention de la cité d'Atlantis et de ses super habitants super puissants me semblait un peu tiré par les cheveux au début, mais son raisonnement tiens la route, ce qui rend la présence de cette cité mythique assez crédible.
Chose à noter également que j'ai trouvé assez déstabilisant, c'est la faculté des personnages à passer de l'amour à la haine pure en l'espace d'un claquement de doigts. Dans ce livre, tout est ou tout blanc ou tout noir, mais il n'y a pas de juste milieu.
Les dragons sont tous riches à outrance tandis que les humains ne sont que des paysans, des crève la faim.
Bref, malgré une critique peu élogieuse, Bitterwood reste un livre divertissant que je conseille de lire, ne serait-ce que pour l'histoire en elle-même.
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