Le destin du loup

Fasciné, Lucas, le loup-garou solitaire, fixe le visage de la femme qui vient d'apparaître sur l'écran. Dès le premier instant, il a su qu'elle était l'une des leurs. Mais bientôt il se dresse, saisi d'effroi. Car l'inconnue, d'une voix désespérée, vient d'annoncer qu'elle comptait remettre son sort et celui de sa petite fille gravement malade entre les mains d'un pasteur : Jacob Gideon. Gideon, le " père " de Lucas, le prêcheur fanatique auquel il a échappé de justesse, et qui, sous prétexte de les exorciser de leurs prétendus démons, torture les loups-garous et leurs enfants...

Ce livre est l'incarnation de la bonne idée mal exploitée.

D'un côté, nous avons un loup-garou traumatisé par une enfance torturée, et de l'autre une jeune mère qui est prête à tout pour sauver son enfant. Ajoutez-y un tortionnaire fanatique déguisé en bon samaritain et vous obtenez un excellent potentiel pour une romance pleine de suspense.

Malheureusement, l'histoire ne prend pas. L'auteur multiplie les péripéties pour essayer de créer un rythme haletant et une série de moments tragiques, mais au final ses efforts semblent voués à l’échec tant le lecteur s'ennuie. Même l'histoire d'amour semble précipitée et sans intérêt. De plus, la passion artificielle que tente de créer Karen Whiddon laisse au mieux de marbre, voire agace tant elle est maladroite.

Bref, Le destin du loup est à oublier !