Le lien magique
Romance, Charmes & Sortilèges - Bit-Lit.com :: La Romance / La Littérature Générale / Policier :: Les Grands Noms de la Romance Historique :: Barbara Cartland
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Votre appréciation du livre
Le lien magique
Le lien magique
de Barbara Cartland
Éditions J'ai Lu
Sortie le 19 janvier 2011
Format Poche / 188 pages / 5,00€
Présentation de l'éditeur :
Dans son château de Cornouailles quasiment en ruine, Kezia attend le marquis de Bayeux, le seul qui puisse la sauver de la pauvreté. Elle s'est en effet résignée à mettre en vente un prestigieux collier de famille. Le marquis, collectionneur et homme de goût, s'est dit intéressé. Mais quelle surprise quand il apparaît, tel un conquérant! Sa devise : " J'obtiens tout ce que je veux. " Beau comme un dieu, il pourrait la séduire s'il n'était si sûr de lui. Mais quelle que soit sa misère, Kezia n'est pas à vendre. Pour une fois, cet arrogant personnage devra changer de devise !
Avis de MilieWB :
On ne présente plus la célèbre et prolifique dame en rose. A sa mort, à 99 ans, ses tiroirs recélaient encore des manuscrits inédits, prompts à bercer d’illusions les jeunes filles en fleurs. La recette est toujours la même : une superbe et pure demoiselle, noble mais désargentée commence toujours par haïr le splendide mâle fortuné. Histoires d’Amour, d’argent, de naïveté, tout est présent pour faire fantasmer l’innocence et c’est sans doute là que le bât blesse. Au fil de la lecture, on voit l’auteure arriver avec ses gros sabots, même roses. On devine chaque réaction avant de la lire, on anticipe chaque action et l’on finit par s’insurger. L’héroïne est belle et fière, certes, mais sans grand caractère. Kezia pousse son côté ingénu jusqu’à la limite de l’outrance et l’on découvre une vision bien rétrograde des relations homme/femme que le contexte historique ne peut, à lui seul, expliquer.
Puisqu’il en est question, le contexte historique n’est d’ailleurs que survolé, la jeune lady ne prend aucunement part à un quelconque événement majeur. L’époque n’est là que pour justifier les toilettes de cour et les jupons, Barbara Cartland prend même de larges distances avec les règles de l’époque, comme avec la logique. Car alors que son frère redoute de la voir tomber dans les bras du noble français, il n’encourage pas moins Kezia à se promener, sans chaperon, avec le jeune homme dans la forêt…
Et pourtant, on lit. C’est une jolie histoire d’Amour, finalement, qui nous fait rêver, car comment voir cela dans la vie ! Le récit a ce côté fantastique de l’au-delà du réel. Le titre déjà, verse dans l’imaginaire, un lien magique que l’on découvre au fil des pages, entre deux êtres si différents et pourtant si « connectés ». Si le personnage de Kezia n’est pas prompt à valoriser la nature féminine moderne, il n’en est pas moins vrai que son pendant masculin, ce noble français répondant au prénom inconcevable de Vere ne peut que susciter l’intérêt.
Cet homme bien dans les mœurs de son temps entretient une maîtresse, fréquente sans aucun doute des maisons peu recommandables mais devient le plus respectueux des cavaliers lorsqu’il s’agit de Kezia. C’est une manière comme une autre, bien que peu subtile sans doute, d’illustrer l’adage selon lequel l’Amour vous change un homme.
Au final, il est certain que l’héroïne de ce Lien Magique n’a ni la fougue malicieuse d’une Angélique ni le charme vénéneux d’une Scarlett. Le style reste assez convenu, souvent fade, quant à l’histoire, elle n’offre pas la réelle évasion littéraire que procure l’identification du lecteur envers un personnage. Pourtant, on passe un moment plutôt tourné vers la détente et c’est, en substance, ce qu’on attend de ce genre de livres. On ne retiendra pas grand-chose de l’histoire, si ce n’est des envolées lyriques un peu désuètes, mais on se sera vidé l’esprit. Un retour aux sources de l’enfance, au temps où les contes de fées existaient…
Avis de MilieWB :
On ne présente plus la célèbre et prolifique dame en rose. A sa mort, à 99 ans, ses tiroirs recélaient encore des manuscrits inédits, prompts à bercer d’illusions les jeunes filles en fleurs. La recette est toujours la même : une superbe et pure demoiselle, noble mais désargentée commence toujours par haïr le splendide mâle fortuné. Histoires d’Amour, d’argent, de naïveté, tout est présent pour faire fantasmer l’innocence et c’est sans doute là que le bât blesse. Au fil de la lecture, on voit l’auteure arriver avec ses gros sabots, même roses. On devine chaque réaction avant de la lire, on anticipe chaque action et l’on finit par s’insurger. L’héroïne est belle et fière, certes, mais sans grand caractère. Kezia pousse son côté ingénu jusqu’à la limite de l’outrance et l’on découvre une vision bien rétrograde des relations homme/femme que le contexte historique ne peut, à lui seul, expliquer.
Puisqu’il en est question, le contexte historique n’est d’ailleurs que survolé, la jeune lady ne prend aucunement part à un quelconque événement majeur. L’époque n’est là que pour justifier les toilettes de cour et les jupons, Barbara Cartland prend même de larges distances avec les règles de l’époque, comme avec la logique. Car alors que son frère redoute de la voir tomber dans les bras du noble français, il n’encourage pas moins Kezia à se promener, sans chaperon, avec le jeune homme dans la forêt…
Et pourtant, on lit. C’est une jolie histoire d’Amour, finalement, qui nous fait rêver, car comment voir cela dans la vie ! Le récit a ce côté fantastique de l’au-delà du réel. Le titre déjà, verse dans l’imaginaire, un lien magique que l’on découvre au fil des pages, entre deux êtres si différents et pourtant si « connectés ». Si le personnage de Kezia n’est pas prompt à valoriser la nature féminine moderne, il n’en est pas moins vrai que son pendant masculin, ce noble français répondant au prénom inconcevable de Vere ne peut que susciter l’intérêt.
Cet homme bien dans les mœurs de son temps entretient une maîtresse, fréquente sans aucun doute des maisons peu recommandables mais devient le plus respectueux des cavaliers lorsqu’il s’agit de Kezia. C’est une manière comme une autre, bien que peu subtile sans doute, d’illustrer l’adage selon lequel l’Amour vous change un homme.
Au final, il est certain que l’héroïne de ce Lien Magique n’a ni la fougue malicieuse d’une Angélique ni le charme vénéneux d’une Scarlett. Le style reste assez convenu, souvent fade, quant à l’histoire, elle n’offre pas la réelle évasion littéraire que procure l’identification du lecteur envers un personnage. Pourtant, on passe un moment plutôt tourné vers la détente et c’est, en substance, ce qu’on attend de ce genre de livres. On ne retiendra pas grand-chose de l’histoire, si ce n’est des envolées lyriques un peu désuètes, mais on se sera vidé l’esprit. Un retour aux sources de l’enfance, au temps où les contes de fées existaient…
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