Côté Face
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Votre appréciaiton du livre
Côté Face
Côté Face
d'Anne Denier
Éditions Rebelle
Collection Chimères
Sortie en avril 2013
Format broché / Prix 19,00 €
Présentation :
J'étais en retard et si ce n'avait pas été le cas jamais je n'aurais pris ce tram et jamais je ne l'aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j'ignorais l'existence. Un autre côté de moi-même.
« Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner. »
J'avais une vie...
Note : Avant d'être publié chez Rebelle, le roman était auto-édité.
Découvrez les avis de nos chroniqueurs dans le message suivant !
« Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner. »
J'avais une vie...
Note : Avant d'être publié chez Rebelle, le roman était auto-édité.
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Site de l'auteure.
Achat sur le site de l'éditeur.
Le mot de l'auteur (datant de juillet 2011) :
Ho, on parle de Côté face!
Je viens de le découvrir ce sujet (et ce site d'ailleurs, au passage). Je me suis inscrit dans le seul but de répondre et de suivre ce sujet.
Qui je suis?
Bha, je suis l'auteure de ce livre.
sisisi
Mais je suis plus connue sur la toile sous le pseudo de Reveanne alors je reste sous ce pseudo.
Promis, je suis très sage et vous pouvez laisser autant de critiques négatives que vous voulez sur mon torchon, je ne suis pas du genre à agresser qui que cela soit pour avoir sauvagement dépecer mon texte.
Déjà j'en ai vu d'autre (et des gratinées avec insultes inside), ensuite on ne peut plaire à tous et pour finir si ce texte est autoédité c'est qu'il doit y avoir une raison.
Pour les curieux je vous mets le PDF des cent premières pages. (Le texte est fait l'objet d'un ISBN et d'un dépôt légal alors faudrait vraiment être un plagiaire pas finaud pour le reprendre en son nom.)
Maintenant je vais me faire toute petite dans un coin et être très très sage. :)
Je viens de le découvrir ce sujet (et ce site d'ailleurs, au passage). Je me suis inscrit dans le seul but de répondre et de suivre ce sujet.
Qui je suis?
Bha, je suis l'auteure de ce livre.
sisisi
Mais je suis plus connue sur la toile sous le pseudo de Reveanne alors je reste sous ce pseudo.
Promis, je suis très sage et vous pouvez laisser autant de critiques négatives que vous voulez sur mon torchon, je ne suis pas du genre à agresser qui que cela soit pour avoir sauvagement dépecer mon texte.
Déjà j'en ai vu d'autre (et des gratinées avec insultes inside), ensuite on ne peut plaire à tous et pour finir si ce texte est autoédité c'est qu'il doit y avoir une raison.
Pour les curieux je vous mets le PDF des cent premières pages. (Le texte est fait l'objet d'un ISBN et d'un dépôt légal alors faudrait vraiment être un plagiaire pas finaud pour le reprendre en son nom.)
Maintenant je vais me faire toute petite dans un coin et être très très sage. :)
- Fichiers joints
Côté face
Avis de Karen :
Avis de Kamana :
Avis d'Asmodée :
J'ai rarement éprouvé autant de difficultés à chroniquer un roman que pour Côté Face (trop d'émotions contradictoires)! Mais essayons...
Je peux dire d'emblée que c'est un beau livre, un beau roman mais ce n'est pas une belle histoire! C'est trop sombre et dérangeant par moment pour l'être. Mais cela n'empêche pas ce livre d'être bourré de qualités, et pas des moindres.
L'histoire d'abord. Un matin, une jeune fille (et j'insiste bien sur cet anonymat et sur le fait que je ne donne pas de prénom) de terminale tout à fait "normale" se prépare à aller au lycée. Mais ce matin là, à cause du chien de son petit frère, elle est en retard. Dans le tramway, elle se rend compte qu'un homme la regarde fixement en lui souriant et ne peux s'empêcher d'en être profondément troublé. Elle n'y repense pas plus que ça dans la journée, mais cette nuit là elle fait d'étranges cauchemars où il apparaît et à son réveil il devient une obsession. En prenant le tramway, elle espère le revoir, mais à la place elle découvre scotchée à l'endroit où elle se tenait la veille une photo d'elle avec écrit au dos un lieu et une heure de rendez-vous. Tous ses amis la dissuadent de s'y rendre. Et s'il était un psychopathe et un violeur? Elle n'y va pas et une part d'elle le regrette. Dans la nuit, elle a un grave accident chez elle et se retrouve hospitalisée. A son réveil, tout est différent, elle ne sait plus qui elle est et récupère même des souvenirs qui ne semblent pas être les siens. Et puis il y a toujours ce garçon qu'elle revoit sans cesse dans sa tête, dans ce qui semble être des souvenirs, avec un nom surgit de nulle part: Nebel. Mais plus la jeune fille essaye de distinguer le vrai du faux, de comprendre l'origine de ses visions, et plus tout se complique. Et quand elle revoit "Nebel", il ne trouve rien de mieux à lui répondre quand elle lui demande la raison de sa présence: "Je voulais te séduire, t'emmener avc moi, te torturer, te violer et abandonner ton cadavre dans ton fossé". Une phrase bien plus lourde de sens qu'elle ne le pensait....
J'ai rarement lu un livre aussi bien écrit. Anne Denier fait montre ici de beaucoup de talents. Son écriture est fine, intelligente et profonde. Tout est bien pensé. Tout est à sa place, tant dans le fond - les vers de Goethe ou de Schiller par exemple - que dans la forme - les répétitions de mots, d'expressions, la mise en page particulière... On sent que derrière ce livre il y a beaucoup de travail, beaucoup de passion et beaucoup de réflexion.
C'est aussi une histoire profondément originale. A la lecture de la quatrième de couverture ou encore du résumé que j'ai fait plus tôt, on pense tout de suite à une histoire d'amour. C'est le cas bien sûr. Mais celle-ci n'a rien de classique ou de prévisible. En fait, la quasi-totalité du roman est très sombre et paraît très confus tout en étant très clair. On a l'impression d'évoluer dans un cauchemar. Celui de la jeune fille, qui peine à distinguer ses visions et ses sensations de la réalité. Son côté pile et son côté face. Cauchemar de son passé et cauchemar de son présent. Que vient encore renforcer l'anonymat des personnages, l'absence de noms. Seuls trois prénoms apparaissent dans le roman: Hyla (le nom de la jeune fille dans ses visions), Nebel et Côme (un autre personnage important de ses visions). Tous les autres sont présentés de façon impersonnelle (ma mère, mon père, mon frère, ma meilleure amie) ou avec des surnoms - que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs (Son altesse, Monchéri-moncoeur, Quasimodo, Alter-Ecolo, N°1, N°2....).
Cette imprécision et cette atmosphère pesante peuvent sembler parfois déconcertantes, voire limite dérangeantes. Mais on ne peut nier que ça rajoute vraiment de la profondeur au récit.
Et juste parce que ce livre m'a fait frémir mais aussi sourire, voire rire (l'humour est d'une finesse incroyable et vient toujours à point nommé), je me permet de mettre ce petit extrait très amusant et qui me parle tout particulièrement!
"Tartine dans une main, je pris le livre de l'autre et en découvris enfin le titre.
Une valse avec le prince.
Mais ce titre déjà plein de romantisme sirupeux étit sans intérêt aucun, d'ailleurs le nom de l'auteur était écrit quatre fois plus gros et en lettres majuscules.
CARTLAND
Mais ça je le savais déjà, tous les livres à la couverture jaune que je stockais dans un coin de ma chambre étaient des Cartland et il devait y en avoir une centaine. Mon adorable grand-mère me les fournissait de manière régulière. Techniquement elle s'en débarrassait après les avoir lus, jugeant que sa petite-fille avait grand besoin de ce genre de lecture. Bilan à chacune de ses visites, j'en récupérais une demi-douzaine.
Je n'étais pas sûre de comprendre ce que mamie voulait dire par "en avoir besoin" et il était heureux que je ne sois pas diabétique pour pouvoir ingurgiter une telle quantité de guimauve. Barbara Cartland était à la littérature ce que McDonald était à la diététique. Facile à avaler, sans surprise, engluant le coeur et provoquant le ramollissement cérébral. C'étaient des livres capables de vous faire un lavage de cerveau sans avoir recours à la violence.
Je mordis dans ma tartine et ouvris le livre. Je parcourus rapidement les premières pages. L'héroïne était la nièce de la petite-fille de la belle-soeur du beau-frère de la cousine par alliance de la filleule de la reine Victoria, blonde, cultivée, parlant au moins dix langues étrangères et elle était incoyablement cruche. Elle avait un nom effroyablement compliqué qui rimait avec sparadrap.
J'attaquais ma deuxième tartine en découvrant que la pauvre Sparadrap se retrouvait fiancée par sa... par la reine à un obscur prince des Balkans.
Je sirotai mon café à petites gorgées en faisant la connaissance du baron Von Pasgentil." p. 116-117.
Et je finirais par une interrogation: ce livre a été auto-édité, serait-ce qu'il a été refusé par les éditeurs?!?! Incompréhensible...
Je peux dire d'emblée que c'est un beau livre, un beau roman mais ce n'est pas une belle histoire! C'est trop sombre et dérangeant par moment pour l'être. Mais cela n'empêche pas ce livre d'être bourré de qualités, et pas des moindres.
L'histoire d'abord. Un matin, une jeune fille (et j'insiste bien sur cet anonymat et sur le fait que je ne donne pas de prénom) de terminale tout à fait "normale" se prépare à aller au lycée. Mais ce matin là, à cause du chien de son petit frère, elle est en retard. Dans le tramway, elle se rend compte qu'un homme la regarde fixement en lui souriant et ne peux s'empêcher d'en être profondément troublé. Elle n'y repense pas plus que ça dans la journée, mais cette nuit là elle fait d'étranges cauchemars où il apparaît et à son réveil il devient une obsession. En prenant le tramway, elle espère le revoir, mais à la place elle découvre scotchée à l'endroit où elle se tenait la veille une photo d'elle avec écrit au dos un lieu et une heure de rendez-vous. Tous ses amis la dissuadent de s'y rendre. Et s'il était un psychopathe et un violeur? Elle n'y va pas et une part d'elle le regrette. Dans la nuit, elle a un grave accident chez elle et se retrouve hospitalisée. A son réveil, tout est différent, elle ne sait plus qui elle est et récupère même des souvenirs qui ne semblent pas être les siens. Et puis il y a toujours ce garçon qu'elle revoit sans cesse dans sa tête, dans ce qui semble être des souvenirs, avec un nom surgit de nulle part: Nebel. Mais plus la jeune fille essaye de distinguer le vrai du faux, de comprendre l'origine de ses visions, et plus tout se complique. Et quand elle revoit "Nebel", il ne trouve rien de mieux à lui répondre quand elle lui demande la raison de sa présence: "Je voulais te séduire, t'emmener avc moi, te torturer, te violer et abandonner ton cadavre dans ton fossé". Une phrase bien plus lourde de sens qu'elle ne le pensait....
J'ai rarement lu un livre aussi bien écrit. Anne Denier fait montre ici de beaucoup de talents. Son écriture est fine, intelligente et profonde. Tout est bien pensé. Tout est à sa place, tant dans le fond - les vers de Goethe ou de Schiller par exemple - que dans la forme - les répétitions de mots, d'expressions, la mise en page particulière... On sent que derrière ce livre il y a beaucoup de travail, beaucoup de passion et beaucoup de réflexion.
C'est aussi une histoire profondément originale. A la lecture de la quatrième de couverture ou encore du résumé que j'ai fait plus tôt, on pense tout de suite à une histoire d'amour. C'est le cas bien sûr. Mais celle-ci n'a rien de classique ou de prévisible. En fait, la quasi-totalité du roman est très sombre et paraît très confus tout en étant très clair. On a l'impression d'évoluer dans un cauchemar. Celui de la jeune fille, qui peine à distinguer ses visions et ses sensations de la réalité. Son côté pile et son côté face. Cauchemar de son passé et cauchemar de son présent. Que vient encore renforcer l'anonymat des personnages, l'absence de noms. Seuls trois prénoms apparaissent dans le roman: Hyla (le nom de la jeune fille dans ses visions), Nebel et Côme (un autre personnage important de ses visions). Tous les autres sont présentés de façon impersonnelle (ma mère, mon père, mon frère, ma meilleure amie) ou avec des surnoms - que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs (Son altesse, Monchéri-moncoeur, Quasimodo, Alter-Ecolo, N°1, N°2....).
Cette imprécision et cette atmosphère pesante peuvent sembler parfois déconcertantes, voire limite dérangeantes. Mais on ne peut nier que ça rajoute vraiment de la profondeur au récit.
Et juste parce que ce livre m'a fait frémir mais aussi sourire, voire rire (l'humour est d'une finesse incroyable et vient toujours à point nommé), je me permet de mettre ce petit extrait très amusant et qui me parle tout particulièrement!
"Tartine dans une main, je pris le livre de l'autre et en découvris enfin le titre.
Une valse avec le prince.
Mais ce titre déjà plein de romantisme sirupeux étit sans intérêt aucun, d'ailleurs le nom de l'auteur était écrit quatre fois plus gros et en lettres majuscules.
CARTLAND
Mais ça je le savais déjà, tous les livres à la couverture jaune que je stockais dans un coin de ma chambre étaient des Cartland et il devait y en avoir une centaine. Mon adorable grand-mère me les fournissait de manière régulière. Techniquement elle s'en débarrassait après les avoir lus, jugeant que sa petite-fille avait grand besoin de ce genre de lecture. Bilan à chacune de ses visites, j'en récupérais une demi-douzaine.
Je n'étais pas sûre de comprendre ce que mamie voulait dire par "en avoir besoin" et il était heureux que je ne sois pas diabétique pour pouvoir ingurgiter une telle quantité de guimauve. Barbara Cartland était à la littérature ce que McDonald était à la diététique. Facile à avaler, sans surprise, engluant le coeur et provoquant le ramollissement cérébral. C'étaient des livres capables de vous faire un lavage de cerveau sans avoir recours à la violence.
Je mordis dans ma tartine et ouvris le livre. Je parcourus rapidement les premières pages. L'héroïne était la nièce de la petite-fille de la belle-soeur du beau-frère de la cousine par alliance de la filleule de la reine Victoria, blonde, cultivée, parlant au moins dix langues étrangères et elle était incoyablement cruche. Elle avait un nom effroyablement compliqué qui rimait avec sparadrap.
J'attaquais ma deuxième tartine en découvrant que la pauvre Sparadrap se retrouvait fiancée par sa... par la reine à un obscur prince des Balkans.
Je sirotai mon café à petites gorgées en faisant la connaissance du baron Von Pasgentil." p. 116-117.
Et je finirais par une interrogation: ce livre a été auto-édité, serait-ce qu'il a été refusé par les éditeurs?!?! Incompréhensible...
Avis de Kamana :
"Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner."
Cette phrase m'a énormément troublée rien qu'en lisant le résumé. Je peux même avouer qu'elle m'a donné des sueurs froides et que du coup, je n'ai pas ouvert le livre tout de suite. Mais d'un autre côté, elle m'interpellait, titillait ma curiosité aussi... sentiment contradictoire donc.
Il est impossible de rester indifférent face à cette histoire et surtout face au récit. Si la couverture n'est d'aucune aide, le synopsis nous indique qu'une rencontre tragique, douloureuse bouleversera la vie de...
De qui ? Impossible à savoir. Notre héroïne parle à la première personne mais ne se présente pas. Pas de prénom, pas d'âge précis même si on le situerait vers 17-18 ans. En fait, mis à part trois personnages nous n'aurons les prénoms de personne d'autre. Nous croisons la route de la "meilleure amie", de "son altesse royale" mais aussi de "monchéri-moncoeur", de Quasimodo, de N°1 et N°2. Cela peut sembler troublant narré comme ça mais en réalité c'est extrêmement bien amené.
Montpellier, un tram, un garçon, un regard et la vie de notre narratrice basculera dans le cauchemar. Ne vous attendez à aucune douceur, aucun conte de fée. Notre amie sombrera dans les méandres d'un passé glauque, cruel tout en vivant un quotidien des plus déchirants, perturbants, sanglants. Et le tout est tout bonnement captivant, envoûtant. Au cœur de toute cette tyrannie, de ce sadisme, l'auteure pose des passages comiques, des pensées ou des situations très drôles et légères. Un exercice périlleux mais superbement bien réussi. L'organisation des chapitres est troublante de part sa chronologie pour certains mais on se fait vite au rythme qui justement vient ajouter au suspense.
Anne Denier est un chef d'orchestre sombrement talentueux. Une plume dont j'ai aimé chaque mot, chaque phrase, chaque tournure. On suit le fil et d'un coup on se retrouve face à une coupure, un gouffre d'incompréhension. Nous sommes obligés de continuer la lecture pour comprendre. D'ailleurs même si à certains moments, nous percevons l'histoire dans son intégralité, nous n'aurons toutes les clés qu'en finissant le livre.
Je ne vous ais pas aidé, n'est-ce pas ? Je ne vous ai pas aiguillé plus que la quatrième de couverture, avouez-le ? Et bien, je pense que ce livre ne se raconte pas, il se lit simplement. Certains n'aimeront peut-être pas le style, ou alors la tournure que prend l'histoire, je peux comprendre, personnellement j'ai été séduite de bout en bout. Entre rires, pleurs, angoisses, passages traumatisants, à aucun moment on ne peut rester de marbre face à l'histoire de cette adolescente.
"Côté Face" est un roman étrangement ténébreux, inquiétant parfois, beau souvent, tragique mais à lire, oui à lire !
Cette phrase m'a énormément troublée rien qu'en lisant le résumé. Je peux même avouer qu'elle m'a donné des sueurs froides et que du coup, je n'ai pas ouvert le livre tout de suite. Mais d'un autre côté, elle m'interpellait, titillait ma curiosité aussi... sentiment contradictoire donc.
Il est impossible de rester indifférent face à cette histoire et surtout face au récit. Si la couverture n'est d'aucune aide, le synopsis nous indique qu'une rencontre tragique, douloureuse bouleversera la vie de...
De qui ? Impossible à savoir. Notre héroïne parle à la première personne mais ne se présente pas. Pas de prénom, pas d'âge précis même si on le situerait vers 17-18 ans. En fait, mis à part trois personnages nous n'aurons les prénoms de personne d'autre. Nous croisons la route de la "meilleure amie", de "son altesse royale" mais aussi de "monchéri-moncoeur", de Quasimodo, de N°1 et N°2. Cela peut sembler troublant narré comme ça mais en réalité c'est extrêmement bien amené.
Montpellier, un tram, un garçon, un regard et la vie de notre narratrice basculera dans le cauchemar. Ne vous attendez à aucune douceur, aucun conte de fée. Notre amie sombrera dans les méandres d'un passé glauque, cruel tout en vivant un quotidien des plus déchirants, perturbants, sanglants. Et le tout est tout bonnement captivant, envoûtant. Au cœur de toute cette tyrannie, de ce sadisme, l'auteure pose des passages comiques, des pensées ou des situations très drôles et légères. Un exercice périlleux mais superbement bien réussi. L'organisation des chapitres est troublante de part sa chronologie pour certains mais on se fait vite au rythme qui justement vient ajouter au suspense.
Anne Denier est un chef d'orchestre sombrement talentueux. Une plume dont j'ai aimé chaque mot, chaque phrase, chaque tournure. On suit le fil et d'un coup on se retrouve face à une coupure, un gouffre d'incompréhension. Nous sommes obligés de continuer la lecture pour comprendre. D'ailleurs même si à certains moments, nous percevons l'histoire dans son intégralité, nous n'aurons toutes les clés qu'en finissant le livre.
Je ne vous ais pas aidé, n'est-ce pas ? Je ne vous ai pas aiguillé plus que la quatrième de couverture, avouez-le ? Et bien, je pense que ce livre ne se raconte pas, il se lit simplement. Certains n'aimeront peut-être pas le style, ou alors la tournure que prend l'histoire, je peux comprendre, personnellement j'ai été séduite de bout en bout. Entre rires, pleurs, angoisses, passages traumatisants, à aucun moment on ne peut rester de marbre face à l'histoire de cette adolescente.
"Côté Face" est un roman étrangement ténébreux, inquiétant parfois, beau souvent, tragique mais à lire, oui à lire !
Avis d'Asmodée :
Il est des lectures qui s'inscrivent sous le signe d'une expérience riche en surprises. De bonnes surprises. La découverte de Côté Face tient en l'une de celles-ci. La première émotion se matérialise par le talent inattendu qui auréole Anne Denier à travers ce roman unique en son genre. Par la grâce d'une plume belle et inspirée, l'auteure entremêle thriller fantastique et romance au fil d'une narration jouant sur les gammes d'une psychologie écorchée. Car c'est en cela que tient l'un des aspects les plus fascinants de cette œuvre peu commune : la romancière nous immerge par paliers successifs de troubles et de rebondissements dans les abîmes d'un récit torturé. Une intrigue qui flirte délicieusement – jamais terme ne saura plus approprié dans un avis de roman – aux frontières ténues du réel et de la folie. On y voit la notion du temps et les époques se confondre. L'exercice n'a rien d'aisé, il peut même se révéler franchement délicat. Cependant, Anne Denier réussit le tour de force de livrer un texte d'une remarquable maîtrise, déchiré entre l'ombre et la lumière, la cruauté et l'innocence. L'amour et la haine.
Et pourtant, malgré ses atours sulfureux, certains diront dérangeants, l'histoire de Côté Face est touchante. Impossible que l'aura provocante qui en émane ne laisse indifférent le lecteur, pour peu que celui-ci soit animé par un minium de bon goût. Plonger dans les aventures d'une lycéenne qui perd ses repères donne l'impression d'évoluer au sein d'un rêve, parfois d'un cauchemar, au détour de certaines pages. Une ambiguïté qui aime à surprendre et harceler tout au long des chapitres. La jeune héroïne du roman est mise en scène par une justesse sans faille. On a envie de croire en son existence, en son destin. On tremble pour elle autant qu'on s'en méfie. Ou lorsque les sentiments contradictoires font main basse sur la substance même d'un roman…
Parmi le vivier littéraire francophone, Côté Face fait figure d'exception. De pépite, n'ayons pas peur des mots. Il est perceptible que l'énorme potentiel de l'auteure ne demande qu'à s'épanouir, à donner de l'envergure à une inspiration fertile servie par une vraie culture (Jamais Goethe n'aura eu meilleure ambassadrice parmi la nouvelle vague) Car du style et de la profondeur, la prose d'Anne Denier en a à revendre. Une plume brillante dans sa modernité, enlevée, et qui surtout s'aventure hors des sentiers battus.
User de superlatifs enthousiastes est toujours un risque de nos jours, tant ces derniers peuvent paraître exagérés ou inappropriés. Pourtant, dans le contexte du présent roman, ils sont tout à fait de circonstance. Même si au final, on se dit que Côté Face pourrait se passer de tout encensement, tant le texte est apte à se défendre par lui-même. Énumérer ses qualités, les nombreux points qui ont généré mon enthousiasme en cours de lecture, frôlerait l'indécence. Il y a tant à dire à son sujet... En conservant une certaine mesure, sans sombrer dans une orgie de louanges, disons simplement que Côté Face est le grand roman d'une future grande auteure. Suspense à fleur de peau, sentiments poignants au service d'un récit intelligent en diable. Ce n'est là aucunement un simple avis, mais l'expression d'un coup de cœur, un vrai. Anne Denier et ses visions littéraires d'une beauté lacérée sont à suivre de très près.
Et pourtant, malgré ses atours sulfureux, certains diront dérangeants, l'histoire de Côté Face est touchante. Impossible que l'aura provocante qui en émane ne laisse indifférent le lecteur, pour peu que celui-ci soit animé par un minium de bon goût. Plonger dans les aventures d'une lycéenne qui perd ses repères donne l'impression d'évoluer au sein d'un rêve, parfois d'un cauchemar, au détour de certaines pages. Une ambiguïté qui aime à surprendre et harceler tout au long des chapitres. La jeune héroïne du roman est mise en scène par une justesse sans faille. On a envie de croire en son existence, en son destin. On tremble pour elle autant qu'on s'en méfie. Ou lorsque les sentiments contradictoires font main basse sur la substance même d'un roman…
Parmi le vivier littéraire francophone, Côté Face fait figure d'exception. De pépite, n'ayons pas peur des mots. Il est perceptible que l'énorme potentiel de l'auteure ne demande qu'à s'épanouir, à donner de l'envergure à une inspiration fertile servie par une vraie culture (Jamais Goethe n'aura eu meilleure ambassadrice parmi la nouvelle vague) Car du style et de la profondeur, la prose d'Anne Denier en a à revendre. Une plume brillante dans sa modernité, enlevée, et qui surtout s'aventure hors des sentiers battus.
User de superlatifs enthousiastes est toujours un risque de nos jours, tant ces derniers peuvent paraître exagérés ou inappropriés. Pourtant, dans le contexte du présent roman, ils sont tout à fait de circonstance. Même si au final, on se dit que Côté Face pourrait se passer de tout encensement, tant le texte est apte à se défendre par lui-même. Énumérer ses qualités, les nombreux points qui ont généré mon enthousiasme en cours de lecture, frôlerait l'indécence. Il y a tant à dire à son sujet... En conservant une certaine mesure, sans sombrer dans une orgie de louanges, disons simplement que Côté Face est le grand roman d'une future grande auteure. Suspense à fleur de peau, sentiments poignants au service d'un récit intelligent en diable. Ce n'est là aucunement un simple avis, mais l'expression d'un coup de cœur, un vrai. Anne Denier et ses visions littéraires d'une beauté lacérée sont à suivre de très près.
Dernière édition par kamana le Jeu 8 Sep 2011 - 12:02, édité 2 fois
Re: Côté Face
Merci pour cet avis.
sinon, elle est pas belle mon histoire??? Bon c'est vrai qu'en y pensant, elle est même horrible.
Sinon, ce livre a été refusé par... euh... plein d'éditeurs. (z'ai une zolie collec de lettre de refus standard...)
Question : est-ce que je peux utiliser ton avis pour le mettre dans la section "ils en parlent" que site dédié au livre?
Merci d'avoir tenté l'aventure Côté face.
sinon, elle est pas belle mon histoire??? Bon c'est vrai qu'en y pensant, elle est même horrible.
Sinon, ce livre a été refusé par... euh... plein d'éditeurs. (z'ai une zolie collec de lettre de refus standard...)
Question : est-ce que je peux utiliser ton avis pour le mettre dans la section "ils en parlent" que site dédié au livre?
Merci d'avoir tenté l'aventure Côté face.
Re: Côté Face
Ton avis donne très envie Karen ! Et merci reveanne pour les cent premières pages, je vais lire ça cet après midi!
Invité- Invité
test
reveanne a écrit:Merci pour cet avis.
sinon, elle est pas belle mon histoire??? Bon c'est vrai qu'en y pensant, elle est même horrible.
Sinon, ce livre a été refusé par... euh... plein d'éditeurs. (z'ai une zolie collec de lettre de refus standard...)
Question : est-ce que je peux utiliser ton avis pour le mettre dans la section "ils en parlent" que site dédié au livre?
Merci d'avoir tenté l'aventure Côté face.
Bien sûr que tu peux l'utiliser!
Et quand je dis que ce n'est pas une belle histoire cela signifie simplement que ce n'est pas vraiment un conte de fée et que ce n'est pas la romance qui prime...
Re: Côté Face
Oh, ça fait bizarre les messages dans le désordre.
Les cent premières pages, c'est un piège machiavélique, quand tu arrives au bout, tu es ensorcelé et tu es obligé d'acheter le livre pour avoir la suite...
Mais non, j'rigole, t'auras pas envie d'avoir la suite... mais bon, tu sauras plus de quoi il retourne.
Sinon, j'ai mis ton avis sur le site de Côté face. Merci! Merci! Merci!
Enkara a écrit:Ton avis donne très envie Karen ! Et merci reveanne pour les cent premières pages, je vais lire ça cet après midi!
Les cent premières pages, c'est un piège machiavélique, quand tu arrives au bout, tu es ensorcelé et tu es obligé d'acheter le livre pour avoir la suite...
Mais non, j'rigole, t'auras pas envie d'avoir la suite... mais bon, tu sauras plus de quoi il retourne.
En effet, c'est pas vraiment un compte de fée.karen a écrit:
Bien sûr que tu peux l'utiliser!
Et quand je dis que ce n'est pas une belle histoire cela signifie simplement que ce n'est pas vraiment un conte de fée et que ce n'est pas la romance qui prime...
Sinon, j'ai mis ton avis sur le site de Côté face. Merci! Merci! Merci!
Re: Côté Face
Et moi mon Oméga me l'a offert pour mon anniversaire ^^ (au passage merci pour l'emballage et tout, c'était parfait ^^) donc mon avis dès que possible
Re: Côté Face
Ces avis m'intriguent. C'est vraiment sympa de laisser les 100 premières pages à disposition, d'autant plus que parfois, les premiers chapitres ne sont pas suffisants pour s'imprégner de l’œuvre et on passe parfois à côté de pépites à cause de ça.
J'espère avoir le temps de lire bientôt l'extrait proposé.
J'espère avoir le temps de lire bientôt l'extrait proposé.
Lila- Rédact'Correctrice zélée
-
Nombre de messages : 8481
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: Côté Face
merci pour cette lecture je vais m'y coller ce soir.....
l'avis fait envie en tous cas !
l'avis fait envie en tous cas !
Kayla- Grand Mage
- Nombre de messages : 842
Age : 62
Date d'inscription : 21/04/2011
Re: Côté Face
Mais de rien. Quand on peut faire plaisir avec un bout de papier de soie et un dessin...Elaura a écrit:(au passage merci pour l'emballage et tout, c'était parfait ^^)
Re: Côté Face
Avec l'aimable autorisation de Kamana, un peu de pub pour le concours Côté face.
Participez et gagnez un exemplaire de Côté face dédicacé, ainsi que des bracelets Côté face et des marque-page. Pour cela c’est facile il suffit de jeter un œil à l’extrait (http://www.calameo.com/read/000346991e4464defc1ae ou sur mon site, voir mon profil) et de répondre aux questions suivantes :
1— Où se déroule l’histoire ?
2— Où l’héroïne a-t-elle rendez-vous avec Nebel au chapitre 8 ?
3— Quelle est la particularité du chapitre 13 ?
Ne reste plus qu’à envoyer vos réponses accompagnées de vos nom, prénom et coordonnées avant le 30 septembre 2011 à :
Coteface_concours[at]yahoo.fr
1er et 2ème prix : un livre dédicacée + un bracelet + un marque-page
Du 3ème au 5ème prix : un bracelet + un marque-page
Du 6ème au 10ème prix : un marque-page.
(Les gagnants seront tirés au sort parmi les bonnes réponses, une seule participation au même nom.)
Bonne chance à tous !
Re: Côté Face
Youpi!!! Je suis ravie que mon modeste ouvrage t'ait plu.
Merci d'avoir tenté l'aventure Côté face. :)
Merci d'avoir tenté l'aventure Côté face. :)
Re: Côté Face
Reveanne... Franchement, tu exagères !
Ton roman, c'est très loin d'être un torchon ! Pourtant, il ne fait pas partie de ceux que j'ai l'habitude de lire... (Ben oui, moi, je suis une habituée des bouquins-laveurs-de-cerveaux comme tu le dis si bien dans tes textes !)
L'histoire est purement... génialissime ! C'est sombre, ça ne fait pas du tout rire... On entre dans une fureur pas possible et on passe des nuits blanches !!! (Si si, je vous l'assure... j'avais jamais éprouvé autant de sentiments contradictoires à la lecture d'un roman !!)
Franchement... ça a été un véritable coup de coeur pour moi !! ET je t'assure, je n'en ai pas beaucoup... Tu es la seule avec Julie Garwood !
Non mais... c'est quoi cette manie de tout le temps te rabaisser comme ça, hein ???
Et puis pour les éditeurs... Moi, je sais pourquoi tu n'as pas été acceptée ! Tu n'as pas dû t'adresser au bon endroit ! SI je te dis a, c'est parce que je connais une maison d'édition qui - c'est certain ! - aurait accepté ton manuscrit !! Bon, c'est sûr, ce n'est pas de la grande distribution... mais tu ne payes rien !
On s'était déjà rencontrées sur Fanfic.fr... et pour information, je n'ai toujours pas acheté Côté face... (Honte à moi !) C'est que j'attends Noël ! 20 €... c'est beaucoup ! Et ça fait mal à mon budget ! Mais de toute façon, je suis bien déterminée à l'avoir chez moi !!!
Ce livre, je le conseille très, très, très vivement à tout le monde !!!
Ton roman, c'est très loin d'être un torchon ! Pourtant, il ne fait pas partie de ceux que j'ai l'habitude de lire... (Ben oui, moi, je suis une habituée des bouquins-laveurs-de-cerveaux comme tu le dis si bien dans tes textes !)
L'histoire est purement... génialissime ! C'est sombre, ça ne fait pas du tout rire... On entre dans une fureur pas possible et on passe des nuits blanches !!! (Si si, je vous l'assure... j'avais jamais éprouvé autant de sentiments contradictoires à la lecture d'un roman !!)
Franchement... ça a été un véritable coup de coeur pour moi !! ET je t'assure, je n'en ai pas beaucoup... Tu es la seule avec Julie Garwood !
Non mais... c'est quoi cette manie de tout le temps te rabaisser comme ça, hein ???
Et puis pour les éditeurs... Moi, je sais pourquoi tu n'as pas été acceptée ! Tu n'as pas dû t'adresser au bon endroit ! SI je te dis a, c'est parce que je connais une maison d'édition qui - c'est certain ! - aurait accepté ton manuscrit !! Bon, c'est sûr, ce n'est pas de la grande distribution... mais tu ne payes rien !
On s'était déjà rencontrées sur Fanfic.fr... et pour information, je n'ai toujours pas acheté Côté face... (Honte à moi !) C'est que j'attends Noël ! 20 €... c'est beaucoup ! Et ça fait mal à mon budget ! Mais de toute façon, je suis bien déterminée à l'avoir chez moi !!!
Ce livre, je le conseille très, très, très vivement à tout le monde !!!
Nolwel- Rôdeur
-
Nombre de messages : 17
Age : 28
Localisation : Dans la lune... le plus souvent !
Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Côté Face
Punaise, Nowel (je me souvenais de toi ), tu m'as fait peur avec la première phrase de ton message. J'suis paranoïaque moi, j'ai le coeur fragile. (vi je sais, j'suis aussi)
Pour le livre, tu sais qu'il n'est pas encore trop tard pour participer au concours (voir plus haut) et peut-être gagner un exemplaire dédicacé.
Tu connais un éditeur? qui? qui? qui?
(soit dit en passant, j'ai repris le démarchage pour trouver un éditeur pour Côté face.)
Sinon, que puis-je dire de mon livre à part du mal? Moi, je n'en vois que les défaut d'un côté et d'un autre côté si je disais moi-même que c'est un bon texte, ben ça ferait auteure prétentieuse avec la grosse tête. Donc autant bien garder à l'idée tous les défauts du texte et rester humble.
Merci pour ton avis.
(n'empêche, tu en es toujours au chapitre 35 dans ta lecture vu que la publication Fanfic-fr en est resté là... ma pauvre )
Pour le livre, tu sais qu'il n'est pas encore trop tard pour participer au concours (voir plus haut) et peut-être gagner un exemplaire dédicacé.
Tu connais un éditeur? qui? qui? qui?
(soit dit en passant, j'ai repris le démarchage pour trouver un éditeur pour Côté face.)
Sinon, que puis-je dire de mon livre à part du mal? Moi, je n'en vois que les défaut d'un côté et d'un autre côté si je disais moi-même que c'est un bon texte, ben ça ferait auteure prétentieuse avec la grosse tête. Donc autant bien garder à l'idée tous les défauts du texte et rester humble.
Merci pour ton avis.
(n'empêche, tu en es toujours au chapitre 35 dans ta lecture vu que la publication Fanfic-fr en est resté là... ma pauvre )
Re: Côté Face
L'auteure propose des concours express très sympas sur sa page facebook ! Côté Face
Jouez et gagnez des marques pages et portes clés vraiment jolis aux couleurs du roman.
Jouez et gagnez des marques pages et portes clés vraiment jolis aux couleurs du roman.
Lila- Rédact'Correctrice zélée
-
Nombre de messages : 8481
Date d'inscription : 28/01/2011
Re: Côté Face
Je l'ai lu et je suis tombée sous le charme !
A lire !!! Vraiment !!!
Je vais écrire une critique plus explicite.
A lire !!! Vraiment !!!
Je vais écrire une critique plus explicite.
Re: Côté Face
Hmmm une perle dans les comptes d'auteur si je comprends bien ^^ et une histoire sombre, ça m'intrigue beaucoup, j'y jette un oeil dès que possible et je te donnes mon avis si tu en veux bien sûr ^^
Anne-Claire- Apprenti sorcier
- Nombre de messages : 111
Age : 33
Localisation : nord de la France
Date d'inscription : 09/11/2011
Re: Côté Face
@ Seshat:
Ravie que mon modeste ouvrage t'aie plu.
Moi, je prends tous les avis.
Ravie que mon modeste ouvrage t'aie plu.
Ce n'est pas du compte d'auteur. C'est autoédité : je suis mon propre éditeur.Anne-Claire a écrit:Hmmm une perle dans les comptes d'auteur si je comprends bien ^^ et une histoire sombre, ça m'intrigue beaucoup, j'y jette un oeil dès que possible et je te donnes mon avis si tu en veux bien sûr ^^
Moi, je prends tous les avis.
Re: Côté Face
Tu as l'air d'avoir écrit une histoire qui plait, je vais peut être y jeter un coup d'oeil =)
schaolan- Rôdeur
- Nombre de messages : 5
Date d'inscription : 08/11/2011
Re: Côté Face
Pourtant dans ton précédent mail tu dis :
Tu connais un éditeur? qui? qui? qui?
Si tu ne passe pas par une maison d'édition et que les revenus de ton livre son pour toi, tu es à compte d'auteur.
Disons que pour moi dès que tu édites ton livre par tes propres moyen tu deviens en quelque sorte éditeur vu que c'est toi qui entreprends les démarches en question ^^ donc tu t'auto-édite non ?
Tu connais un éditeur? qui? qui? qui?
Si tu ne passe pas par une maison d'édition et que les revenus de ton livre son pour toi, tu es à compte d'auteur.
Disons que pour moi dès que tu édites ton livre par tes propres moyen tu deviens en quelque sorte éditeur vu que c'est toi qui entreprends les démarches en question ^^ donc tu t'auto-édite non ?
Anne-Claire- Apprenti sorcier
- Nombre de messages : 111
Age : 33
Localisation : nord de la France
Date d'inscription : 09/11/2011
Re: Côté Face
Alors autoédité et compte d'auteur ce n'est pas du tout la même chose.
- autoéditeur : je suis l'éditeur, c'est moi qui fais les démarche administratives, qui fais la maquette, contacte les imprimeurs pour les devis, paye les factures, valide le BàT, m'occupe de la diffusion, de la distribution, de la vente, de la promo, des stock... bref je fais tout. Et quand je vends je touche le produit de la vente (tout en payant impôt, frais...)
-Compte d'auteur (édition à compte d'auteur) : je passe par un éditeur à compte d'auteur (prestataire de service), je lui envoie mon manuscrit, il me renvoie un contrat avec les tarifs de ses prestations. Je paye, ils s'occupent du reste. Je ne touche que des bénéfices (souvent 10%) des ventes mais je ne m'occupe de rien.
L'autoédition est tout une démarche et un travail. Le livre est le fruit de notre travail et de nos choix.
Le compte d'auteur, on fait juste un chèque.
Le compte d'auteur, c'est trèèèèès mal vue et le niveau 0 de l'édition (voir -1 ou -2) Car ils publient n'importe quoi, que ça ne demande aucun effort de l'auteur et donc l'auteur publie tel quel son travail sans recul, ni correction et en s'en fichant un peu (Il a un éditeur lui! ... le nombre de fois on on m'envoie ça dans les dents.) alors que l'éditeur lui s'en moque tout autant, quoi qu'ils fassent, même si le livre est un torchon innomable écris dans une langue incompréhensible et mal imprimé et sans pub, le livre est déjà payé et donc même s'ils ne vendent rien, c'est déjà rentable.
Les compte d'auteur est considéré comme de l'arnaque en général et le pire c'est que l'on cède ses droits sur le texte et que c'est tout un problème pour les récupérer.
En autoédition, je garde mes droits et je suis entièrement responsable du produit fini (en bien ou en mal)
Plus d'info sur les site de l'Oie plate.
:)
- autoéditeur : je suis l'éditeur, c'est moi qui fais les démarche administratives, qui fais la maquette, contacte les imprimeurs pour les devis, paye les factures, valide le BàT, m'occupe de la diffusion, de la distribution, de la vente, de la promo, des stock... bref je fais tout. Et quand je vends je touche le produit de la vente (tout en payant impôt, frais...)
-Compte d'auteur (édition à compte d'auteur) : je passe par un éditeur à compte d'auteur (prestataire de service), je lui envoie mon manuscrit, il me renvoie un contrat avec les tarifs de ses prestations. Je paye, ils s'occupent du reste. Je ne touche que des bénéfices (souvent 10%) des ventes mais je ne m'occupe de rien.
L'autoédition est tout une démarche et un travail. Le livre est le fruit de notre travail et de nos choix.
Le compte d'auteur, on fait juste un chèque.
Le compte d'auteur, c'est trèèèèès mal vue et le niveau 0 de l'édition (voir -1 ou -2) Car ils publient n'importe quoi, que ça ne demande aucun effort de l'auteur et donc l'auteur publie tel quel son travail sans recul, ni correction et en s'en fichant un peu (Il a un éditeur lui! ... le nombre de fois on on m'envoie ça dans les dents.) alors que l'éditeur lui s'en moque tout autant, quoi qu'ils fassent, même si le livre est un torchon innomable écris dans une langue incompréhensible et mal imprimé et sans pub, le livre est déjà payé et donc même s'ils ne vendent rien, c'est déjà rentable.
Les compte d'auteur est considéré comme de l'arnaque en général et le pire c'est que l'on cède ses droits sur le texte et que c'est tout un problème pour les récupérer.
En autoédition, je garde mes droits et je suis entièrement responsable du produit fini (en bien ou en mal)
Plus d'info sur les site de l'Oie plate.
:)
Re: Côté Face
Et bien alors je suis autoéditeur, j'aime ce nouveau titre ^^ Merci pour l'information !!! =D
Anne-Claire- Apprenti sorcier
- Nombre de messages : 111
Age : 33
Localisation : nord de la France
Date d'inscription : 09/11/2011
Re: Côté Face
Tiens,j'avais déjà croisé ce livre au détour de mes recherches internet mais je ne m'étais pas penché plus que cela dessus.Le synopsis m'intrigue,les critiques me donnent envie et petit plus,la couverture est sobre et classe. Je pense que je vais l'acquérir lorsque j'aurais dévoré ma PAL...donc pas avant un bout de temps mais je le mets de coté x)
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