Les francophones débarquent chez Bragelonne

LOl ! C'était de l'humour inside ( d'où ma précision mode parano)

ils ne se tapent pas les catalogues des nombreux petits éditeurs qui existent, donc pas la peine de se faire des films dans n'importe quel sens

Purée, je suis loin de me faire des films ! ^^ j'ai raccrochés mes illusions dans la penderie à 17 ans, mais c'est clair que beaucoup vont se voir déjà édités avec une telle annonce.
Je ne dirai pas que je cracherai sur une proposition chez une grande maison d'édition, mais juste parce qu'elle peut offrir une possible exportation ( mince que l'invasion se fasse dans les deux sens ! lol ), une correction de fou et toucher un plus large public.
Mais niveau relationnel entre l'éditeur et le romancier, je crois que je préfère de loin la relation des petites maisons d'éditions.
j'ai échangé un email avec une auteure connue, et franchement ça m'a fait froid dans le dos.
Pourtant, on pourrait penser que lorsqu'on est publié de façon internationale, l'éditeur te chouchouterai comme un coq en pâte.... C'est cela, oui et la marmotte te met la boule en plastique dans le choco kinder !

Pour ce qui est des lecteurs... je crois que les mentalités évoluent à ce niveau là. les amatrices du genre ont de moins en moins peur d'acheter chez les petites maisons, ce qu'il manque c'est au niveau distribution, arriver à atteindre les grandes surfaces - qui vendent l'air de rien - et les libraires.

Pour le se faire des films, c'était un peu rude mais je ne parlais pas de toi, Céline M. Ce que je voulais dire, c'est que ça ne sert à rien en tant qu'éditeur de craindre de perdre tous ses auteurs ou, en tant qu'auteur, d'espérer que Brag' va nous remarquer car on publie chez untel (ou au Petit Caveau). Pardon si tu as cru que c'était pour toi, j'avais bien compris que tu as les pieds sur terre ^.^

ce qu'il manque c'est au niveau distribution, arriver à atteindre les
grandes surfaces - qui vendent l'air de rien - et les libraires.

A ce propos, nous avons opté pour Lokomodo en papier et Immatériel en numérique. Malgré nos faibles moyens, nous avons dû opter pour un distributeur papier pour une raison aberrante : certains libraires qui vendent nos livres (et j'insiste sur le mot vendre !) ne payent pas. Nous avons perdu de l'argent à ce petit jeu. Le numérique, nous l'espérons, va nous permettre de rattraper le coup : ) ainsi que les ventes grâce à Lokomodo.

Pas de soucis Roshieru ^^ . Je le disais avec humour, pas un brin fâchée.
Pour ce qui est des libraires qui ne paient pas : cela ne m'étonne même point.
Sans vouloir me mettre la profession des libraires à dos !
Je pensais plutôt aux grandes surfaces, les hypermarchés qui touchent vraiment un énorme public ( oui on va acheter du pain, on sort de là avec tout pleins de choses géniales... Sans le pain, of course, cela serait beaucoup moins drôle ^^ ).
Les Fnac aussi.
Peut-être qu'ils seraient plus réglo que les petits libraires du coin.
(Plus de rentrées d'argent aussi donc ils rechignent moins à payer leurs factures).

Ce que j'aime dans l'Ebook, c'est sa facilité d'accès : tu te connectes, et hop tu peux acheter ton livre sans même te déplacer en sirotant ton café. ( tu l'as tout de suite, et moins cher qu'en rayon)

Par contre, je suis également une inconditionnelle du livre papier : tenir le livre, tourner les pages... C'est pas la même chose.

J'espère que vous rentrerez dans vos billes, c'est pas sympa de leurs parts ce qu'ils vous ont faits ^^

Trouver des diffuseurs (libraires, grandes enseignes... ) est un boulot presque à plein temps.
Rebelle édition a un distributeur mais effectue elle même le travail du diffuseur en contactant tous les professionnels et ça a l'air d'être une sacrée prise de tête.

Quant aux libraires mauvais payeurs ce n'est malheureusement pas un scoop...