La Confrérie de la Dague Noire, tome 1 : L'amant ténèbreux

Une guerre fait rage à l'insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. A sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable... L'un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c'est à Kolher qu'il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien...

JR Ward vit dans le Sud des Etats-Unis avec son mari. Diplômée de droit, elle a travaillé dans le milieu de la santé à Boston et a été chef de service dans un des plus grands centres médicaux du pays. Elle a toujours été passionnée d'écriture et son idée du paradis ressemble à une journée passée devant son ordinateur en compagnie de son chien avec une cafetière pleine toujours à portée de main. Sa série La confrérie de la dague noire a connu un succès phénoménal aux Etats-Unis.

Tant attendu ce premier opus de la série de J. R. Ward a enfin fini dans mes mains, et quoi de mieux que les vacances d’été sous le soleil pour partir à la découverte de ces êtres si extraordinairement sombres.

Nombre d’entre vous ont aimé, d’autres ont été déçus et je dois dire que l’exercice est difficile après toutes ces informations, ces ressentis diffusés un peu partout. Alors à moins de porter des œillères ou encore de faire comme les trois singes de la sagesse, on ne peut y réchapper ! Dans ces cas-là, reprendre le livre, passer les pages et s'imprégner du sentiment qu’on a eu en le refermant…

Délicieux, exquis, à croquer ! Enfin une romance paranormale chaude et bien ficelée, à la hauteur des attentes qu’on en avait. Que le tome ne soit pas traduit merveilleusement bien, encore fallait-il l’avoir lu en VO pour le savoir et ce n’était pas mon cas ! Donc mon opinion sur ce point ne peut être le reflet d’une réalité.

L’univers de J. R. Ward est tout bonnement rafraîchissant. Pour une fois nous, les humains, ne sommes pas les proies des vampires. Ceux-ci ici n’ont nullement besoin de notre sang pour subsister. Au contraire c’est entre eux qu’ils se nourrissent et la fréquence de ces repas est sporadique. Leur vie est régentée en castes bien définies, comme par exemple les membres de la Confrérie de la dague noire, qui sont les guerriers défenseur de leur espèce. Et comme les vampires ne chassent pas les humains, l’auteur leur a trouvé un ennemi bien entraîné et cruel : la Société des éradiqueurs, des humains qui ont donné leurs âmes pour devenir des êtres puissants, quasi-immortels.

La performance de J. R. Ward a été de mélanger ces trois espéces subtilement. Ainsi nos guerriers n’auront d’autre choix que de sauver une humaine, Beth qui emmenera malgré elle dans son sillage Butch un flic téméraire voir collant ! Un brassage intéressant comme nous pouvons le constater car l’auteur donne à chaque personnage important son temps de parole dans le livre, ainsi les passages ne se ressemblent pas et nous alternons entre ces différentes espèces et protagonistes.

Dans ce premier tome nous suivons donc, Kolher chef naturel des guerriers qui accepte d’aider son compagnon et ami, se retrouvant ainsi avec une Beth plutôt septique quant à sa véritable nature et à son devenir. Le tire ‘Ténébreux ‘ colle parfaitement bien à Kolher qui se dévoile petit à petit face à la jeune femme tout en gardant son caractère obscur, dangereux.
Les personnages humains, Beth et Butch sont aussi intéressants que nos vampires, bien que ces derniers puissent être qualifiés de beautés fatales au sens stricte du terme !

Entre passages sulfureux et violents, J. R. Ward a parfaitement réussi son pari donnant à ce premier opus du charme, de la force et nous ouvrant un appétit manifeste pour la suite.

Milady nous a comblé en éditant cette série et surtout en ne traînant pas entre la sortie des tomes. C’est donc avec une excitation toute naturelle que le deuxième tome va finir dans mes mains !